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la neuropathie auditive / désynchronisation auditive - Collège ...

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Dossier )Les figures 4 et 5 illustrent les discordancesobservées entre les seuils prédits à partirdes ASSR et les seuils comportementauxdans deux cas récents de NA/DA, l’un avecpréservation des OEAP, l’autre sans. Dansun cas comme dans l’autre, les seuilsélectrophysiologiques surestiment les seuilscomportementaux dans les basses fréquen-ces, et pour l’enfant plus âgé, sous-estiment<strong>la</strong> perte <strong>auditive</strong> à 2 et 4 kHz !La comparaison entre les figures 4 et 5illustre aussi <strong>la</strong> variabilité de morphologiedu PM : d’amplitude et durée augmentéesdans le cas illustré par <strong>la</strong> figure 4, il estnormal dans le cas de <strong>la</strong> figure 5.(FIGURES 4 et 5)4CONCLUSIONSAu prix d’adaptations méthodologiquesmineures en termes de ressources matérielles,mais qui exigent une applicationrigoureuse et systématique de quelquesprincipes, le diagnostic de NA/DA peutêtre réalisé sans difficulté, sur base de <strong>la</strong>mise en évidence de <strong>la</strong> persistance d’unPMC paradoxal, lors de tout examen PEAPde routine.Les potentiels stationnaires ne peuventêtre utilisés pour évaluer les seuils comportementauxmais ils contribuentsouvent à enrichir le tableau électrophysiologiqued’une discordance supplémentaire.Les potentiels corticaux delongue <strong>la</strong>tence pourraient, lorsqu’ils sontpréservés, indiquer un moindre degré dedésynchronisation et être associés à unpronostic favorable quant au succès d’uneamplification conventionnelle chez lesenfants.23Figure 4 : données issues de l’oreille droite d’un enfant de 2,5 ans. (a) Les PEATC sontréduits à un robuste PM inversant sa po<strong>la</strong>rité avec celle du clic (tracés R et C superposésà chaque niveau d’intensité). (b) Les OEAP au clic sont préservées. (c) Comparaison entreles seuils comportementaux et électrophysiologiques : O = seuils comportementaux,ASSR = seuils électrophysiologiques ; Est = seuils comportementaux prédits à partir desseuils électrophysiologiques.RÉFÉRENCESBerlin CI, Bordelon J, St John P,Wilensky D, Hurley A, Kluka A, HoodLJ - Reversing click po<strong>la</strong>rity may uncoverauditory neuropathy in infants. Ear Hear1998;19:37-47.Berlin CI, Morlet T, Hood LJ - Auditoryneuropathy/dyssynchrony: its many formsand outcomes - Semin Hear 2002;23:209-214Figure 5 : données issues de l’oreille gauche d’un enfant de 7,5 ans avec PM préservémais sans OEAP enregistrables. (a) PEATC limités à un PM inversant sa po<strong>la</strong>rité entre Ret C. (b) Comparaison entre les seuils comportementaux et électrophysiologiques : X =seuils comportementaux, ASSR = seuils électrophysiologiques ; Est = seuils comportementauxprédits à partir des seuils électrophysiologiques.Coats AC, Martin JL - Human auditorynerve action potentials and brain stemevoked responses - Arch Oto<strong>la</strong>ryngol1977;103:605-622.Cone-Wesson B, Dowell RC, TomlinD, Rance G, Ming WJ - The auditoryLes Cahiers de l’Audition - Vol. 20 - n°6 - Novembre/Décembre 2007

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