§§114 Mécanique <strong>non</strong> linéaire <strong>de</strong>s matériaux¢¡¤£ §©§ §©§coeff octa cube(MPa,s)τ 0 100 100Q 20 10b 10 10c 10000 35000d 200 700K 20 20n 2 2h i j 1 1§§¦¨§©§¦¨§§ §©§¡¥¡a.¢¤¢¤¨©¨©©©©©¨©©¨©¨¨©b. c.¥¥Figure 3.12. Chargements biaxiaux à déformation imposée, (a) influence d’une faible modificationsur le chemin <strong>de</strong> chargement (trajet supérieur : ε max12 ε max 11 0 525 ; trajet inférieur: ε max12 ε max 11 0 475) (b) et (c) influence <strong>de</strong> la cristallographie pour un chargementdonné ((b) avec systèmes octaédriques, (c) avec systèmes octaédriques et cubiques (trajets :ε max12 ε max11 2)
¢¢¡§§§§Plasticité et viscoplasticité 3D 115¢¢¢¢¥¢¢¦coeff syst.(MPa,s) octaτ 0 100Q -10b 1000c 20000d 300K 500n 5h i j 1¢¦¥¢§£ ¢§¨©¢§£ ¢§¨¢§£ ¢¢¦©¢¤£Figure 3.13. Courbes <strong>de</strong> traction simple selon différentes directions cristallographiques, avecles systèmes octaédriques seuls actifs. Les caractéristiques élastiques sont C 11 250 GPa ;C 12 200 GPa ; C 44 100 GPa.plastique [RIC 70, MAN 72], l’écriture en transformations finies [RIC 71, HIL 72,TEO 76, ASA 77, ASA 83b, ASA 83a], et l’utilisation dans <strong>de</strong>s simulations numériques[PIE 85, ASA 85]. Il y a <strong>de</strong>ux «lignées» <strong>de</strong> modèles, les uns étant expriméssous forme phénoménologique, les autres faisant explicitement appel aux <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong>dislocations.Les modèles phénoménologiques habituels ne comportent en général pasd’écrouissage cinématique, et considèrent soit un <strong>comportement</strong> plastique indépendantdu temps, avec pour seule possibilité <strong>de</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’écrouissage les cissionscritiques, soit un <strong>comportement</strong> viscoplastique, mais sans seuil avec un écrouissage<strong>de</strong> type multiplicatif, ainsi [PIE 85] :˙v r § §§¢§˙τ r c ¢ ∑τ r 1 mτ r cset ˙γ s ¢ ˙v s signe τ s ¡ (3.163)h rs ˙v s avec h rs ¢ q 1 ¥ q¡ δ rs ¡ H (3.164)Ce type <strong>de</strong> modèle est en général suffisant pour représenter correctement le <strong>comportement</strong>en chargement monotone et l’évolution <strong>de</strong>s textures. Il est possible <strong>de</strong> tendre versun <strong>comportement</strong> pratiquement indépendant <strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> sollicitation en choisissant<strong>de</strong>s valeurs élevées pour le coefficient m. Des modèles plus élaborés sont proposésdans le cadre viscoplastique [KAL 92], ou pour représenter le maclage [STA 98].Certains auteurs penchent plutôt pour une <strong>de</strong>scription qui fait intervenir explicitementles <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> dislocations [FRA 85, TEO 93, CUI 92, BUS 96, TAB 97,EST 98, NEM 98]. Il existe une abondante littérature sur le sujet, qui ne peut être