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Mastère COMADIS Lois de comportement non linéaires des matériaux

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˙ε vp ¢¡σConcepts généraux 33plus générale, en introduisant une fonction <strong>de</strong> viscosité, φ, qui fournit alors en tractionsimple :˙ε vp ¢ φ f¡ (2.76)Pour un modèle qui comporterait à la fois <strong>de</strong> l’écrouissage isotrope et cinématique,cette relation s’inverse sous la forme suivante, toujours en traction simple :σ ¢ σ y X R φ ¤ 1˙ε vp ¡ ¢ σ y X R σ v (2.77)La courbe <strong>de</strong> traction est déterminée par l’évolution du seuil, exactement comme dansle cas d’un modèle <strong>de</strong> plasticité (au travers <strong>de</strong> X et R), mais également par la fonction<strong>de</strong> viscosité, qui pilote la valeur <strong>de</strong> la contrainte visqueuse σ v . Pour <strong>de</strong>s raisonsphysiques évi<strong>de</strong>ntes, on considère que φ 0¡ ¢ 0, et on suppose également que φ estune fonction monotone croissante. Dans le cas où σ v s’annule, le modèle reproduitun <strong>comportement</strong> plastique indépendant du temps. Par ailleurs, plus la vitesse <strong>de</strong> sollicitationaugmente, et plus la contrainte atteinte pour une déformation donnée seraélevée.Dans le cadre d’un modèle viscoplastique, il y a donc <strong>de</strong>ux possibilités pour introduire<strong>de</strong> l’écrouissage. On conserve les possibilités d’action sur <strong>de</strong>s variables <strong>de</strong> typeX et R, et on peut également jouer sur la forme <strong>de</strong> la contrainte visqueuse. On appelleclassiquement modèles à écrouissage additif ceux qui jouent sur les variables <strong>de</strong>type plasticité et modèles à écrouissage multiplicatif ceux qui jouent sur la contraintevisqueuse, une approche où les <strong>de</strong>ux mécanismes sont présents étant bien entenduégalement envisageable. Par ailleurs, contrairement au cas <strong>de</strong> la plasticité, on peut iciconsidérer un modèle dans lequel le domaine d’élasticité se réduit à l’origine (σ ¢ 0),et qui ne possè<strong>de</strong> pas d’écrouissage. Ainsi le modèle le plus courant est–il le modèle<strong>de</strong> Norton (avec <strong>de</strong>ux coefficients matériau K et n) :nsigne σ¡ (2.78)On peut le généraliser pour en faire un modèle à seuil sans écrouissage, ou réintroduireX et R aux côtés <strong>de</strong> σ y , ce qui conduit à un modèle à écrouissage additif ([LEM 85b]).K¤˙ε vp ¢σ ¥σ yK ¡nsigne σ¡ (2.79)˙ε vp σ ¥ X ¥ R ¥ σ yK¢ ¡nsigne σ ¥ X¡ (2.80)Il y a également une gran<strong>de</strong> liberté pour choisir d’autres formes que la fonction puissance,ainsi un sinus hyperbolique dans le modèle <strong>de</strong> Sellars et Teggart (loi sansécrouissage, coefficients A et K) :˙ε vp ¢ A sinh¡σσ¡ (2.81)K¤signe

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