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Qualité Références n° 76

BPM/GED au service du responsable qualité p.26

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LA QUALITÉ DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ<br />

MANAGEMENT DE PERFORMANCE<br />

Ancillaries are surgical instruments and are used to implant or extract<br />

prosthesis. Their circuit is complex since it involves the department of<br />

sterilization, the department of surgery and the suppliers. Such a long<br />

circuit exposes the instruments to potential risk hazards. In order to<br />

reduce the risk of errors we will propose the implementation of RFID<br />

solution to trace the ancillaries<br />

zones accréditées ISO 9001 5 during each step of the supply chain.<br />

ou ISO 15 189 6 The objective of our study is to analyze and to map the risks associated<br />

with the RFID implementation. A preliminary analysis of risks (APR) is. De<br />

conducted draw the “dangers cartography” for the RFID<br />

implementation. The APR identifies 162 scenarios with a maximal risk<br />

plus, comme dans<br />

connected<br />

tout environment<br />

univers<br />

and technology.<br />

complexe,<br />

To reduce the identified<br />

nous<br />

risks, 22 actions are proposed such as audit, trainings, and internal<br />

controls. For each action, a procedure is designed and evaluated. This<br />

preliminary analysis of risks allows targeting the potential dangers for<br />

avons des systèmes the RFID de implementation mesure applied to avec ancillaries des and reduces indicateurs<br />

: de production de soins et d’évènement<br />

them<br />

significantly.<br />

indésirable. Tout cela est géré par zone systémique.<br />

Par exemple, en de pharmacie, Seine APHP (2014 – à aujourd’hui) en : 5 sitesstérili-<br />

Ingénieur - Coordinateur de la gestion des risques<br />

Expériences professionnelles Ingénieur -<br />

Coordonnateur des risques professionnels pour le<br />

Groupe des Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val<br />

pour le Groupe Hospitalier Paris Ile-de-France Ouest<br />

sation, les professionnels<br />

APHP<br />

disposent<br />

(2010 – 2014) : 4 sites<br />

de manuels<br />

d’assurance qualité qui regroupent un ensemble<br />

d’indicateurs collectés et corrélés à la production<br />

finale.<br />

En outre, l’hôpital est un univers assez<br />

978-620-2-27717-4<br />

complexe avec différentes parties : administrative<br />

et production de soins au niveau polaire.<br />

Les pôles rassemblent un certain nombre de<br />

services qui peuvent être relativement mélangés. Ainsi, vous<br />

pouvez avoir la pharmacie, les laboratoires de biologie et la radiologie<br />

dans un même pôle.<br />

« Dans les établissements de santé, la plupart du<br />

temps, la qualité a un coût et on a encore du mal<br />

à mesurer des bénéfices à court, à moyen, à long<br />

terme. »<br />

Gestion des risques et RFID en santé Bertrand<br />

Eric Bertrand<br />

Gestion des Risques et de<br />

la sécurité<br />

des établissements : RFID<br />

Gestion des Risques d’implantation d’une<br />

solution de radiofréquence d’Identification<br />

(RIFD) dans le secteur de la santé<br />

Sécurité et Risque ne dispose d’une surface<br />

financière de fonctionnement. Donc cela<br />

démontre l’intérêt parcellaire sur cette<br />

dimension-là.<br />

Q.R. : Comment la qualité et la certification<br />

sont-elles vécues par les professionnels de<br />

la santé ?<br />

E.B. : La certification est une démarche<br />

intéressante mise en place par la HAS, il y<br />

a une quinzaine d’années. Les différentes<br />

itérations de la certification dans les établissements<br />

de santé étaient vécues, au début,<br />

comme assez déstabilisantes mais aujourd’hui, elles sont perçues<br />

comme positives et entraînent les professionnels vers une amélioration<br />

continue de la démarche de la qualité et de sécurité dans<br />

le secteur de la santé. L’idéal serait que le compte qualité mis en<br />

place par la HAS soit relié aux contrats pluriannuels d’objectifs et<br />

de moyens (CPOM) mais actuellement, ce n’est pas le cas. Donc<br />

si vous faites de la qualité ou de la sécurité, il n’y a pas contreparties<br />

financières pour les établissements de santé. Cela constitue<br />

donc un point de faiblesse à l’heure actuelle.<br />

Q.R. : En quoi la qualité contribue-t-elle à l’amélioration de la<br />

performance d’un établissement de santé ?<br />

E.B. : La qualité est perçue comme un outil permettant d’améliorer<br />

sans cesse la production du produit final. Dans les établissements<br />

de santé, la plupart du temps, la qualité a un coût et on a<br />

enco re du mal à mesurer des bénéfices à court, à moyen, à long<br />

terme. En France, aucun établissement de santé est totalement<br />

certifié. Cela est la principale problématique. Autre questionnement<br />

: la plupart des établissements de santé dépendent de la<br />

HAS et il y a une relation étroite et pas forcément bien décrite<br />

entre la production d’indicateurs dit de qualité et la production<br />

de soins. Tout est exprimé par des chiffres. Par exemple, des indicateurs<br />

sont demandés pour l’hygiène des mains, l’indicateur est<br />

alors le nombre de solutions hydroalcooliques consommées (qui<br />

ne veut pas dire « utilisées »).<br />

Parfois, il peut avoir des contradictions. Donc cela est toujours<br />

en cours de maturation tout comme la culture de sécurité dans<br />

les établissements de santé. Mais cela avance, notamment, avec<br />

la loi HPST 7 . Dans les établissements, aucune direction <strong>Qualité</strong>,<br />

5 Systèmes de management de la qualité – Exigences.<br />

6 L’ISO 15189 :2012 spécifie les exigences de qualité et de compétence<br />

applicables aux laboratoires de biologie médicale.<br />

7 Hôpital, patients, santé et territoire.<br />

« La qualité est très appréciée par les usagers car<br />

ceux-ci font partie de la procédure de certification,<br />

en autres, dans le cadre du patient traceur ou<br />

d’autres points de contrôle comme la Commission<br />

des usagers (CDU, ex-CRUQPC). »<br />

Q.R. : Comment la qualité et la certification sont-elles appréciées<br />

par les usagers des établissements de santé ?<br />

E.B. : La qualité est très appréciée par les usagers car ceux-ci<br />

font partie de la procédure de certification, en autres, dans le<br />

cadre du patient traceur ou d’autres points de contrôle comme la<br />

Commission des usagers (CDU, ex-CRUQPC). Maintenant, les<br />

patients sont parties prenantes du système et ils seraient considérés<br />

comme des clients finaux dans l’industrie.<br />

Q.R. : Quels conseils pouvez-vous donner à un manager de la<br />

qualité ?<br />

E.B. : Je conseille d’investir le terrain pour bien comprendre les<br />

problématiques. Il faut aussi être pragmatique. Cette attitude<br />

permet de transcender l’aspect rébarbatif et administratif de la<br />

dimension de la qualité. A la place du concept de gestionnaire de<br />

la qualité et de risque, on devrait utiliser une notion plus grande :<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES • N°<strong>76</strong> • Février-Mars 2018 I17

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