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409Jurnalul de Chirurgie (Iaşi), 2012, Vol. 8, Nr. 4seconde cavité rempli de baryum, qui al’aspect de la vésicule biliaire (flèche noire).Fig. 1 Radiographie au baryum(transit œso-gastro-duodénal)Le baryum dans le côlon ascendant et la portion initiale du côlontransverse; le bulbe duodénal rempli de baryum et communiqueavec une seconde cavité rempli de baryum - vésicule biliaire(flèche noire).Fig.2 Radiographie au baryum(transit œso-gastro-duodénal)Administrant à la malade deux jeunes d’œufs et en faisant uneradiographie vingt minutes après, on constate que la vésicule aévacué le baryum et qu’elle est remplie d’air (flèche noiresupérieure)En effet en administrant à la maladedeux jeunes d’œufs et en faisant uneradiographie vingt minutes après, onconstate que la vésicule a évacué le baryumet qu’elle est remplie d’air (flèche noiresupérieure) (Fig. 2). On ne constate aucuneanastomose gastro-jéjunale. Le duodénumest petit, rétréci, comme on le voit dans lesanciens ulcères scléreux.La malade a été opérée par leprofesseur Iacobovici, qui lui a fait unegastrectomie avec anastomose gastrojéjunaleet elle a quitté le service, guérie.Blassian: J’ai assisté mon maîtreL’Agrégé Nasta à l’opération d’un casanalogue: notre malade avait une vésiculebiliaire ratatinée et contenant deux calculs;elle communiquait par son fond avec leduodénum, grâce à un trajet long de 1,1/2,2cm et du diamètre d’un crayon. La difficultéconsistait dans le fait que nous neconnaissions pas la perméabilité de voiesbiliaires extra-hépatique, et nous craignionsque la seule communication hépatointestinalene se fit par le cholécyste et lafistule.Notre avis est que, dans de pareils cas,c’est justement cette perméabilité quiconstitue le point le plus important et le plusdélicat, puisque c’est d’elle que dépend laconduite du chirurgien.Ce n’est qu’après une explorationminutieuse de l’hépato-cholédoque etseulement après s’être assuré parcathétérisme de sa parfaite perméabilité, quemon maître, a fait une cholécystectomie, ensectionnant au préalable le trajet fistuleuxbiliaire le plus près possible du cholécystequ’on devait extirper, en le liant et enl’enfouissant en bourse comme unappendice. Le malade a parfaitement guéri.En conclusion, nous croyons que, sansnous assurer en premier lieu de la parfaiteperméabilité de l’hépato-cholédoquejusqu’au duodénum, il n’est pas prudentd’extirper une pareille fistule, étant donnéque dans certains cas (lorsque l’hépato -cholédoque est obstrué), elle peut constituerla seule voie de drainage hépato-intestinale.