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A propos de l'opération Yabassi-Bafang (Cameroun) - IRD

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zone où se sont installées <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s plantztions européennes ('1).<br />

Une pldn-1;ation <strong>de</strong> cacaoyère fut même ouverte en 1913 à Nkond jok, 5<br />

50 km au nord <strong>de</strong> <strong>Yabassi</strong> (2). Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s plantations européenne^.,<br />

se multiplièrent dès la pério<strong>de</strong> alleman<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s plantations indivi-<br />

duelles autochtones. On retrouve encore aujourd'hui <strong>de</strong> nombreuses<br />

cacaoyères abandonnées tant dans la vallée du biouri que dans la région<br />

<strong>de</strong> Nlïond jok. Vers 1950, le développement <strong>de</strong> la caf éi culturz renouvelle<br />

l'espoir dlun enrichissement par les cultures dlexportation. Les I~Ibang<br />

et Diboum ont en cela un comportement radicalement différent <strong>de</strong>q po-<br />

pulations basaa plus méridionales dont l'économie reste r6solumcn.i;<br />

centrée sur le palmier à huile ce qui a permis à J. CHAMPAUD d'inti-<br />

tuler une étu<strong>de</strong> sur les structures agraires du village basla, MOI1 :<br />

'!*!on ou le refus <strong>de</strong> l'agriculture <strong>de</strong> plantationl1.<br />

3')- La marginalisation du département du Nkam.<br />

Plalgr& ce départ prometteur, le département du Nkam ne va pas<br />

pouvoir dévelspper son économie <strong>de</strong> plantation. Ceci est principalement<br />

dfl à sa marginalisation par rapport aux nouveaux axes <strong>de</strong> communica-<br />

tion mis en place par l'économie coloniale. La région <strong>de</strong> Bu62 et le<br />

dépnrtemcnt du Mungo vont bénéficier en effet d'une infrastructure<br />

rohtière et ferroviaire qui va drainer les produits d'exportation an<br />

détriment du département du Nkam dont le relief est jugé trop chûoti-<br />

que. L'accès aux plateaux <strong>de</strong> l'ouest va se faire dorénavant pzr lc<br />

iilungo . Les planteurs autochtones <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Nkondjok cont-nuér'2nt<br />

d'évacuer leurs produit:, à d.is d'hommes vers <strong>Yabassi</strong>, <strong>Bafang</strong> GLI I2:oil.;-<br />

samba. >'rois Sour-;leur étaient nécessaires. L'encadrement agricole<br />

- -<br />

(1) 11 1gj0, on dénombrait trois plantations européennes dans la r&gio~~<br />

<strong>de</strong> <strong>Yabassi</strong> :<br />

- Heyward ct RoSins : 141 ha <strong>de</strong> part et d'autre du 'iouri, dont ~ C I I ~<br />

sont exploités en cacaoyers et bananiers. Cette compagnie di::pose<br />

en outr~ <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 ha <strong>de</strong> palrreraie naturelle.<br />

- John Holt : 739 ha sur la rive droite, dont 110 ha sont pl~.ntés<br />

en hévéas.<br />

- Lovet : 20 ha <strong>de</strong> bananiers et <strong>de</strong> cacaoyers.<br />

(2) Il s'agit <strong>de</strong> la plantation Kuntz à Sahe, immédiatement au sudouest<br />

du centre administratif actuel <strong>de</strong> Nkondjok.

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