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Y. — Histologie de l'œsophage.
A la cavité buccale fait suite l'œsophage; c'est un canal mus-
culeux, relativement large, qui possède des parois propres.
Il prend naissance, comme nous l'avons vu, à la base des
bourrelets sur lesquels sont implantées les mâchoires.
La muqueuse œsophagienne forme, à elle seule, toute la paroi
de l'œsophage, dont l'épaisseur varie entre 108 à 120^/; elle est
macroscopiquement caractérisée par la présence de plis, plus ou
moins saillants, à direction longitudinale et qui sont visibles
extérieurement. Le revêtement épithélial de la cavité buccale
passe insensiblement à celui de Tœsophage, qui appartient au
type d'épithélium cylindrique simple (PI. 10, fig. 7, cep). Notons
tout de suite que la paroi œsophagienne ne renferme pas de
glandes, dont la présence a été cependant signalée dans l'œso-
phage de plusieurs Vers. Ainsi Hallez (35,36) décrit de grosses
cellules piriformes dans la paroi pharyngienne d'un Turbellarié
rhabdocœle (Gymfor notops) et d'un Polyclade (Leptoplarm
fremellaris). De même, des glandes unicellulaires, sécrétant du
mucus, ont été décrites par Soulier (86), dans l'œsophage des
Serpuliens, par Wirén (101 )
dans celui des Térébelliens, et par
Setti (85) dans l'œsophage à'' Aphrodite aculeata. Le Lombric
possède des glandes pharyngiennes, dont Willem et Minne (99)
ont extrait un ferment peptonisant. Notons encore, d'après
Jander (41), la présence de glandes pharyngiennes chez les
Triclades. Enfin Graber (29) publie une étude spéciale sur les
glandes de l'œsophage des Annélides.
Chez les Hirudinées, les glandes de la région antérieure du
corps doivent être envisagées comme des organes annexes du
tube digestif, c'est-à-dire n'appartenant pas à la muqueuse
intestinale.
Les cellules épithéliales de la muqueuse œsophagienne (fig. 7