33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Il était nécessaire <strong>de</strong> presser un peu le pas pour <strong>retour</strong>ner <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong> à l'endroit du<br />
ren<strong>de</strong>z-vous attendu.<br />
Les cloches <strong>de</strong> la vieille cathédrale métropolitaine résonnèrent, quand anxieux, je<br />
m'arrêtai <strong>de</strong>vant la hampe du drape<strong>au</strong> national ; il ne me manquait que 15 minutes avant<br />
minuit ; je regardai <strong>au</strong>x alentours, comme si j'enquêtais, comme si je cherchais quelque<br />
signal qui m'indiquerait la présence du Maître.<br />
D'innombrables questions m'assaillaient : ce Gourou ne serait-il pas capable <strong>de</strong><br />
concrétiser le ren<strong>de</strong>z- vous ? L'A<strong>de</strong>pte n'avait peut-être pas passé le souvenir <strong>de</strong> ce<br />
ren<strong>de</strong>z-vous à son cerve<strong>au</strong> physique ?<br />
Finalement, ah, Dieu ! les 12 coups <strong>de</strong> cloche du Nouvel An résonnent dans les tours du<br />
temple. Je commençais à me sentir comme déçu lorsque quelque chose d'insolite se<br />
passe : je vois 3 personnes en face <strong>de</strong> moi. C'est une famille étrangère, peut-être nordaméricaine,<br />
anglaise ? Je ne sais pas. Le monsieur avance seul jusqu'à moi ; je l'observe<br />
attentivement ; je connais ces traits, ce visage majestueux ; c'est le Maître. Il me félicite,<br />
m'embrasse, me souhaite un total succès pour l'année 1968 et ensuite se retire.<br />
Je note cependant quelque chose d'étrange en lui : il est venu comme un somnambule,<br />
inconscient, comme mû par une force supérieure à lui ; ceci m'alarma et m'attrista un<br />
peu.<br />
Est-il possible que la conscience du Maître soit éveillée dans les mon<strong>de</strong>s supérieurs et<br />
endormie dans le mon<strong>de</strong> physique ? Ceci est certes, étrange, énigmatique et profond.<br />
Après la rencontre avec le Maître, je ne me sentis plus frustré et j'avais <strong>de</strong> la joie <strong>au</strong><br />
coeur.<br />
J'avançai heureux jusqu'à l'atrium <strong>de</strong> la cathédrale en question ; j'attendais et bientôt<br />
mon fils Osiris arriva dans sa petite voiture couleur feu ; il s'arrêta un instant pour me<br />
prendre et m'emmener à la maison.<br />
"Le Maître a-t-il accompli son ren<strong>de</strong>z-vous ?" fut sa première question et il est clair,<br />
puisque la réponse fut affirmative, qu'il en fut très content, puis il garda le silence.<br />
Il est utile <strong>de</strong> dire qu'après cet évènement, j'eus avec le Maître une nouvelle entrevue<br />
dans les mon<strong>de</strong>s supérieurs. Je le remerciai d'être venu <strong>au</strong> ren<strong>de</strong>z-vous et le félicitai ; le<br />
Gourou, très joyeux, se sentit satisfait d'avoir pu conduire sa personne humaine jusqu'à<br />
l'endroit prévu.<br />
Il est évi<strong>de</strong>nt que le Maître en soi est ce que les hindous appellent Atman, l'Esprit Divin,<br />
fusionné avec l'Ame Spirituelle (Bouddhi).<br />
L'Ame Humaine revêtue <strong>de</strong> sa personnalité terrestre est ce que dans l'Orient mystérieux,<br />
on dénomme sagement : Bodhisattva.<br />
Il est facile <strong>de</strong> comprendre que cet homme qui vint à moi était le Bodhisattva du Maître.<br />
Et il venait endormi ! Quelle douleur ! C'était un Bodhisattva tombé. Pourtant, le Maître<br />
était parvenu à le contrôler et à le conduire comme un <strong>au</strong>tomate, comme une<br />
marionnette, jusqu'<strong>au</strong> lieu du ren<strong>de</strong>z-vous.<br />
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