33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Voulez-vous savoir quel sera votre <strong>de</strong>stin dans la future existence ?<br />
Je veux que vous sachiez que "sur l'éternelle nuit du passé, s'ouvre l'éternelle nuit du<br />
len<strong>de</strong>main". Compris ? Quand vous renaîtrez dans cette vallée <strong>de</strong> larmes, le passé se<br />
convertira en futur. Ce qui signifie que votre vie actuelle, avec toutes ses vaines joies,<br />
souffrances et douleurs, se répètera, malheureusement !<br />
Epigénèse, création <strong>de</strong> nouvelles c<strong>au</strong>ses. Alors quoi ! Aïe ! P<strong>au</strong>vres mortels <strong>de</strong> la Terre<br />
! Croiriez-vous par hasard, que l'Ego, le moi pluralisé soit capable <strong>de</strong> créer quelque<br />
chose <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong> ? Ignorez-vous que l'Ego est mémoire, poussière <strong>de</strong>s siècles<br />
accumulée ?<br />
Gnostiques ! Il est indispensable que vous dissolviez l'Ego ; il est urgent <strong>de</strong> mourir <strong>de</strong><br />
moment en moment ; le nouve<strong>au</strong> n'advient qu'avec la mort.<br />
Avez-vous entendu parler du Pratimokcha bouddhiste ? C'est la cérémonie <strong>de</strong><br />
"déchargement" ; nous, les gnostiques, nous la pratiquons : confesser publiquement nos<br />
délits, les montrer, les mettre sur le tapis <strong>de</strong> l'actualité, ne pas les dissimuler signifie, du<br />
même fait, s'outrager soi-même, outrager le Moi. Une quelconque nuit, j'assistai à un<br />
Pratimokcha à l'Eglise Gnostique. Quelqu'un, peu importe qui, s'assit dans un f<strong>au</strong>teuil<br />
commo<strong>de</strong>, face à la congrégation ; un grand être se plaça <strong>de</strong>rrière lui. Le dévot confessa<br />
tous les délits <strong>de</strong> sa vie, publiquement, <strong>de</strong>vant la fraternité.<br />
Il marquait une p<strong>au</strong>se, après avoir déclaré chaque délit ; le prêtre et les assistants, à ces<br />
moments, suppliaient la Mère Divine Kundalini du pénitent qu'elle précipite vers le bas,<br />
vers les mon<strong>de</strong>s infern<strong>au</strong>x, le Moi personnifiant ce péché. Il est évi<strong>de</strong>nt que la Mère<br />
Divine opérait sagement, éliminant l'entité qui personnifiait ce délit confessé.<br />
Je pus alors comprendre intégralement que le Pratimokcha bouddhiste est une<br />
cérémonie <strong>de</strong> "déchargement". Déclarer ces délits impliquait, en fait, le récit public <strong>de</strong><br />
l'histoire <strong>de</strong> la vie.<br />
On m'expliqua que cette forme <strong>de</strong> Pratimokcha se pratiquait trois ou cinq fois <strong>au</strong> cours<br />
<strong>de</strong> notre existence. Dans la liturgie gnostique, il y a une forme très spéciale <strong>de</strong><br />
Pratimokcha mensuel, bien nécessaire à tous les frères. On ne déclare publiquement,<br />
dans le Pratimokcha mensuel, <strong>de</strong>vant la fraternité, que le délit ou les délits commis dans<br />
l'intervalle <strong>de</strong>s trente <strong>de</strong>rniers jours <strong>de</strong> l'existence (voyez notre livre intitulé :<br />
constitution et liturgie du Mouvement Gnostique).<br />
Il est évi<strong>de</strong>nt que sans l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Divine Mère Kundalini, l'élimination <strong>de</strong>s diverses<br />
entités qui personnifient nos erreurs serait impossible. Ces diverses formes <strong>de</strong><br />
Pratimokcha sont très utiles pour éliminer tous ces divers agrégats psychologiques qui<br />
constituent l'Ego. Le <strong>retour</strong> <strong>de</strong>s soixante-dix confirme le Pratimokcha - ils dirent :<br />
"Seigneur, même les démons (Mois <strong>de</strong>s gens) nous attachent en ton nom".<br />
Il est écrit que Jésus le grand Kabire, répondit : "Je voyais Satan (le Moi pluralisé)<br />
tomber du ciel comme un éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir <strong>de</strong> piétiner les<br />
serpents et les scorpions (noires entités du péché) et sur toute la puissance <strong>de</strong> l'ennemi,<br />
et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas <strong>de</strong> ce que les esprits<br />
malins vous sont soumis, mais réjouissez-vous plutôt <strong>de</strong> ce que vos noms soient écrits<br />
dans les cieux" (Luc, chapitre 10, versets 18 à 20 NdT).<br />
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