33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Chapitre 33<br />
Le Démon Haï<br />
Il y a très longtemps <strong>de</strong> cela, je trouvai un cachot dans un vieux palais. A l'intérieur se<br />
trouvait un vénérable ancien. Sa barbe <strong>au</strong>réolée avait trois mèches, sa blanche chevelure<br />
avait 31 boucles. C'était l'Ancien <strong>de</strong>s jours, la bonté <strong>de</strong>s bontés, le caché du caché, la<br />
miséricor<strong>de</strong> <strong>de</strong>s miséricor<strong>de</strong>s. Son cou était comme une tour <strong>de</strong> marbre, ses yeux<br />
comme les étangs d'Hesbon à côté <strong>de</strong> la porte <strong>de</strong> Batrabim, son nez comme la tour du<br />
Liban, regardant toujours du côté <strong>de</strong> Damas. Je tombai à genoux, mordant la poussière<br />
<strong>de</strong> la terre. Je criai, angoissé, le poignard à la main ! Je m'exclamai <strong>de</strong> toutes les forces<br />
<strong>de</strong> mon âme : "Je l'ai tué, je l'ai tué".<br />
Etrange vision... Les années passèrent, les jours <strong>de</strong> la folle jeunesse s'en furent, et à la<br />
fin, je compris. Il est écrit en caractères <strong>de</strong> feu dans le livre <strong>de</strong> la Loi, que les<br />
Bodhisattvas tombés rentrent dans le cycle <strong>de</strong> la terrible nécessité avec une triple<br />
accusation : premièrement, d'avoir assassiné le Bouddha ; <strong>de</strong>uxièmement, d'avoir<br />
déshonoré les dieux ; troisièmement, d'un grand nombre <strong>de</strong> délits communs et courants.<br />
J'étais un bodhisattva tombé, oui, oui ! Si je ne m'étais pas repenti, il est indiscutable<br />
que j'<strong>au</strong>rais dû entrer dans l'involution submergée du roy<strong>au</strong>me minéral.<br />
Avez-vous entendu parler du Comte Zanoni ? J'eus, moi <strong>au</strong>ssi, un corps physique<br />
immortel. Dans le vieux continent Mu, après la sortie <strong>de</strong> l'E<strong>de</strong>n, je revins <strong>au</strong>x mystères,<br />
le coeur contrit.<br />
J'avalai la terre ! Oui, oui ! <strong>Mon</strong> corps fut mis <strong>au</strong> sépulcre : ceci, les dieux le savent.<br />
Après trois jours vint la résurrection initiatique ; j'utilisai la quatrième dimension pour<br />
m'échapper <strong>de</strong> mon sépulcre. Les saintes femmes traitèrent mon corps lémure à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
nombreuses drogues et onguents aromatiques.<br />
Le vieux continent Mu se submergea dans les e<strong>au</strong>x tourmentées du Pacifique pendant<br />
plus <strong>de</strong> 10000 ans d'incessants tremblements <strong>de</strong> terre et d'éruptions volcaniques. Je<br />
continuai à exister dans le continent atlante, avec mon corps immortel ; je menai<br />
nombre <strong>de</strong> pèlerinages mystiques qui se dirigeaient parfois <strong>au</strong> Yucatan ou à<br />
Teotihuacan, etc.<br />
Il pourrait paraître tout à fait impossible <strong>au</strong>x personnes qui ne sont pas versées dans le<br />
Gnosticisme Révolutionnaire que l'on parvienne à l'immortalisation <strong>de</strong> l'organisme<br />
humain. Les sages actuels veulent précisément ceci, mais ils ne connaissent évi<strong>de</strong>mment<br />
pas nos formules. Je confesse qu'à cette époque, il me plaisait d'habiter très<br />
spécialement dans une vallée couverte maintenant par les e<strong>au</strong>x orageuses du Golfe du<br />
Mexique.<br />
La quatrième race racine, ou celle <strong>de</strong>s Atlantes, évolua notablement jusqu'à son but, et<br />
se précipita ensuite par le chemin involutif <strong>de</strong>scendant. Toute ascension est suivie d'une<br />
<strong>de</strong>scente, c'est ostensible, comme toute montée est suivie d'une <strong>de</strong>scente. Quand le<br />
continent qui fut connu sous le nom d'Atlanti<strong>de</strong> se submergea dans l'océan Atlantique,<br />
quelques survivants continuèrent à exister sur les terres actuelles, comme commencent à<br />
le pressentir déjà les étu<strong>de</strong>s paléontologiques.<br />
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