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33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

______________________________________________________________________<br />

Chapitre 31<br />

La Base Homogène<br />

Le Gnosticisme révolutionnaire n'accepterait jamais un Dieu anthropomorphe dans le<br />

style du Jéhovah biblique, assis là-h<strong>au</strong>t sur un trône <strong>de</strong> tyrannies et lançant <strong>de</strong>s foudres<br />

et <strong>de</strong>s étincelles contre cette triste fourmilière humaine. Il est ostensible que le<br />

mouvement gnostique international n'a jamais été athée.<br />

Nous confessons sincèrement que "force et forces" est une chose très unie dans la<br />

création. "Dieux ! Il y a un Dieu !" s'exclamait Victor Hugo.<br />

Il est évi<strong>de</strong>nt que la variété est unité : le polythéisme se synthétise dans l'unité. La<br />

somme totale <strong>de</strong> tous ces êtres célestes appelés : Elohims, dieux, Dhyani-Choans,<br />

Dhyani-Bouddhas, Anges, Devas, Archanges, etc., constituent tout ce qui peut être<br />

appelé Dieu. Nous avons toujours cru que la "mortalité et l'immortalité" est quelque<br />

chose <strong>de</strong> trop relatif et, bien que cela paraisse incroyable, Dieu meurt <strong>au</strong>ssi, à la fin du<br />

Mahamvantara.<br />

Ceci ne signifie pas annihilation divine ; il est indiscutable qu'à la fin du Grand Jour<br />

Cosmique, 1'Armée <strong>de</strong> la Voix, le Verbe, ce qu'on appelle Dieu, cesse d'exister dans le<br />

cosmos et vient à Etre dans l'Absolu. Etre est mieux qu'exister et la raison d'Etre <strong>de</strong><br />

l'Etre, est l'Etre lui-même. Notre légitime existence est dans l'Absolu, qui est un Non-<br />

Etre, un Non-Exister, pour la raison humaine.<br />

L'Absolu n'est pas un Dieu, pas plus qu'un individu divin ou humain ; il serait absur<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> donner une forme à ce qui n'a pas <strong>de</strong> forme, stupi<strong>de</strong> <strong>de</strong> tenter d'anthropomorphiser<br />

l'espace. L'Absolu est, certes, l'Espace Abstrait, inconditionné et éternel, bien <strong>au</strong>-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong>s Dieux et <strong>de</strong>s hommes.<br />

Quand commence l'<strong>au</strong>rore du Mahamvantara, l'hétérogénéité se développe à partir <strong>de</strong><br />

l'homogénéité ; l'Armée <strong>de</strong> la Voix (Dieu) renaît pour revenir encore créer. Les<br />

biologistes cherchent actuellement leur protoplasme homogène, les chimistes leur<br />

"protilo", tandis que la science cherche fiévreusement la force dont l'électricité, le<br />

magnétisme, la chaleur, etc., sont <strong>de</strong>s différenciations.<br />

En arrivant à cette partie du présent chapitre, il est nécessaire <strong>de</strong> parler un peu plus<br />

clairement, que je dise ce que j'ai expérimenté directement par moi-même. Il est<br />

indiscutable que je suis passé par l'expérience mystique <strong>de</strong> différents Pralayas<br />

précé<strong>de</strong>nts, puisque je suis un Archange d'antiques Mahamvantaras.<br />

Le mot sanscrit qui pourrait définir cela, et là où s'engendrent et se dissolvent toutes<br />

choses, est sans <strong>au</strong>cun doute : Prabhavadyaya, traduisez ce mot par "lieu ou plan où<br />

s'engendrent et se dissolvent toutes choses".<br />

Il est pourtant nécessaire d'insister sur l'idée transcendantale selon laquelle le<br />

"Prabhavadyaya" n'est pas la "Mère du <strong>Mon</strong><strong>de</strong>, ni la "Matrice" du Cosmos, ni la c<strong>au</strong>se<br />

matérielle <strong>de</strong> notre planète Terre. Nous, les gnostiques, trouvons la racine du cosmos<br />

exclusivement dans le Parabrahman et la Mulaprakriti, l'éternel Père-Mère, l'Androgyne<br />

divin. Jamais je n'ai pu oublier ces instants du Plérôme <strong>de</strong> la joie, où les Pères-Mères<br />

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