33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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terriblement divine. Le feu ascendant <strong>de</strong> la Kundalini ouvre, victorieux, les sept sce<strong>au</strong>x<br />
<strong>de</strong> l'Apocalypse <strong>de</strong> Saint-Jean dans l'épine dorsale <strong>de</strong> l'homme. Devi-Kundalini, notre<br />
Mère Divine Adorable, est le Serpent ascendant du canal médullaire spinal. Elle, la<br />
Divine Couleuvre, a le pouvoir d'éliminer les démons rouges <strong>de</strong> Seth.<br />
Ce serpent sacré peut détruire les cristallisations, ou granules, du serpent luciférien.<br />
Nous nous trouvons donc <strong>de</strong>vant les <strong>de</strong>ux serpents. Le premier monte victorieux par le<br />
canal <strong>de</strong> la moelle épinière <strong>de</strong> l'organisme humain ; le <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>scend, se précipite<br />
du coccyx vers le bas, vers les enfers atomiques <strong>de</strong> l'homme. Le premier est le serpent<br />
<strong>de</strong> bronze qui guérissait les israélites dans le désert. Le second est le serpent tentateur<br />
<strong>de</strong> l'E<strong>de</strong>n, Lucifer, l'horrible serpent Python, qui se v<strong>au</strong>trait dans la boue <strong>de</strong> la terre, et<br />
qu'Apollon blessa <strong>de</strong> ses dards.<br />
Me viennent en ces instants <strong>de</strong>s réminiscences tellement intéressante. Une nuit<br />
délicieuse, peu importe laquelle, j'entrai en état Zen, connu sous le nom <strong>de</strong> Satori ou<br />
Samadhi (extase), heureux, par les portes du temple sur les ailes du Souffle... Et, comme<br />
d'<strong>au</strong>tres a<strong>de</strong>ptes s'assirent, je m'assis moi <strong>au</strong>ssi, et j'écoutai <strong>de</strong>s chants exquis...<br />
Ce que dirent ces voix d'or ébranla mon âme profondément, jusqu'à ses fibres les plus<br />
intimes. Nous louions tous, alors, l'empereur, cette divine <strong>Mon</strong>a<strong>de</strong> <strong>de</strong> chacun qui, avant<br />
l'<strong>au</strong>rore <strong>de</strong> Mahamvantara se mouvait dans les e<strong>au</strong>x chaotiques <strong>de</strong> l'espace infini. Une<br />
échelle en colimaçon, en spirale, conduisait jusqu'en h<strong>au</strong>t du temple. Cet escalier se<br />
terminait effectivement <strong>au</strong> pied <strong>de</strong> l'<strong>au</strong>tel sacré <strong>de</strong> l'empereur. Le tabernacle<br />
resplendissait glorieusement sur l'Autel très sacré et le feu brûlait dans la lampe...<br />
Quelques vases à fleurs complétaient merveilleusement ce précieux enchantement. Il est<br />
évi<strong>de</strong>nt que les fleurs émettent quelque chose <strong>de</strong> délicieux là où elles se trouvent.<br />
Cependant, il y avait quelque chose <strong>de</strong> plus, quelque chose d'insolite, un étrange jeu <strong>de</strong><br />
figures habilement taillées dans du bois. Ces figures placées exactement <strong>de</strong>vant l'<strong>au</strong>tel<br />
sur la mystérieuse échelle divine, représentaient en fait, un inconvénient sérieux, un<br />
terrible obstacle pour arriver <strong>de</strong>vant le Seigneur intérieur.<br />
Alors que j'étais en lutte avec le troisième traître d'Hiram Abif, j'eus à étudier<br />
profondément le symbolisme <strong>de</strong> ces figures hiératiques du Mystère, un ensemble<br />
bigarré et pittoresque d'étranges êtres en bois sur les marches polies <strong>de</strong> la sainte<br />
échelle... Il me fut indispensable <strong>de</strong> concentrer mon attention sur ces représentations<br />
artistiques. L'art royal <strong>de</strong> la nature n'est pas quelque chose <strong>de</strong> mort, il a une vie et il l'a<br />
en abondance. Rappelons-nous ces table<strong>au</strong>x vivants visités par Franz Hartman, dans le<br />
temple Gnostique Rose-Croix <strong>de</strong> Bohême, en Allemagne. Alors Hartman, en<br />
concentrant son attention sur une représentation tibétaine, put voir un Mahatma qui,<br />
monté sur son brillant coursier, souriait et s'éloignait, après l'avoir salué <strong>de</strong> loin. Ceci<br />
est donc l'art royal <strong>de</strong> la Fraternité Blanche, quelque chose qui a <strong>de</strong> la vie, quelque<br />
chose <strong>de</strong> précieux.<br />
Le lecteur attentif ne <strong>de</strong>vra se laisser surprendre en <strong>au</strong>cune manière, si je lui dis que<br />
comme je concentrai mon attention sur ces figures exotiques si finement travaillées,<br />
elles prirent vie. Et, bien que cela paraisse incroyable, tout est possible dans la<br />
dimension inconnue. Je regardai, et vis quelque chose <strong>de</strong> bizarre. D'une manière certes<br />
curieuse, l'une <strong>de</strong> ces figures se détacha bientôt, elle avait l'apparence d'un vieillard vêtu<br />
d'une manière exotique ; la voix du silence m'informe qu'il s'agit du Seigneur du temps,<br />
on me dit que je dois éliminer les déchets inutiles du passé. Je comprends tout et<br />
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