33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Chapitre 22<br />
Mortalité et Immortalité<br />
Mystique rose ineffable <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong> vallée <strong>de</strong> l'Esprit... Mère immortelle <strong>de</strong> mon<br />
coeur ! Ecoute-moi ! Lumière <strong>de</strong> mes yeux, oriente, rose <strong>de</strong> mon jardin, l'horizon <strong>de</strong> ma<br />
vie, comme l'hébraïque Abigail pru<strong>de</strong>nte, comme l'aimable Ruth. Aie pitié <strong>de</strong> moi !<br />
Vigoureuse "Huri" à la couleur vermeille, <strong>au</strong>x yeux bleus remplis d'amour, ma Mère<br />
très belle. Délicate et fraîche fleur du continent fécond <strong>de</strong> mon âme...<br />
Jasmin emb<strong>au</strong>mé <strong>de</strong> Jonia, cultivé dans un jardin où il y a les ver<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'Erin<br />
(l'Irlan<strong>de</strong>) sans les brumes <strong>de</strong> Calédonie. Par toi, j'appris à aimer, sans toi, je ne suis<br />
rien. Divine princesse Kundalini, adorable Serpent. Tu m'enseignas le secret <strong>de</strong> l'abîme.<br />
Et je <strong>de</strong>scendis <strong>au</strong> mon<strong>de</strong> souterrain, enquêtant, fouillant, cherchant. Sans toi, Mère<br />
Adorable ! je n'<strong>au</strong>rais même pas pu trouver cette porte du mystère où Dante trouva<br />
écrites ces paroles terribles.<br />
"Par moi, on va à l'éternelle douleur ; par moi, on va à la race condamnée ; la justice<br />
anima mon sublime architecte ; la divine puissance me fit la suprême sagesse et le<br />
premier amour. Avant moi, rien ne fut créé, à l'exception <strong>de</strong> l'immortel, et je dure<br />
éternellement. Ô, vous qui entrez, abandonnez toute espérance !"<br />
Je connus le couloir <strong>de</strong>s oisifs et le passage <strong>de</strong> l'Achéron et je naviguai dans la barque<br />
<strong>de</strong> Charon jusqu'à l'<strong>au</strong>tre rive. Je suis entré par les portes m<strong>au</strong>dites <strong>de</strong> la cité <strong>de</strong> Dité ; je<br />
connais les fossés profonds qui ceignent cette terre désolée.<br />
Malheur à celui qui succombe face <strong>au</strong>x épouvantables horreurs <strong>de</strong>s trois furies. Et je vis<br />
<strong>de</strong> nombreux colosses tombés involuant dans le roy<strong>au</strong>me minéral submergé. Et je vis<br />
<strong>de</strong>s muses ; <strong>au</strong>trefois vermeil, leur teint <strong>de</strong>venait pâle et sinistre.<br />
Je trouvai le glorieux tombe<strong>au</strong> et les bacchantes accourant, comme toujours, pour<br />
décorer <strong>de</strong> leurs roucoulements. Les bacaris se flétrissent sur les fronts bronzés <strong>de</strong>s<br />
lubriques silènes abyss<strong>au</strong>x, et <strong>de</strong>s lierres <strong>de</strong> thyrse florissants et secs sont comme <strong>de</strong>s<br />
foins épuisés. Les insolents consuls <strong>de</strong> Rome qui, insoumis, assistent à l'inhumation car<br />
leur orgueil énervant ne dompte pas encore le joug immortel <strong>de</strong> l'évangile.<br />
Viennent sur leurs traces, les luxurieuses courtisanes du Latium, les poètes bohèmes et<br />
dégénérés, les doctes gens hypocrites et pervers, les porcs matérialistes ennemis <strong>de</strong><br />
l'Eternel.<br />
Et dans l'éclat <strong>de</strong> sa f<strong>au</strong>cille que l'inexorable Parque brandit contre le misérable mortel,<br />
présage dont ils ne voient pas le passage sublime ; ils ne comprennent pas la voix qui<br />
leur parle <strong>de</strong> spiritualité. Voyez là-bas la célèbre impératrice Sémiramis essayant<br />
d'étancher la soif <strong>de</strong> sa luxure !<br />
Regar<strong>de</strong>z ! plus loin, il y a Capanée l'orgueilleux ancien <strong>de</strong> Crête, l'un <strong>de</strong>s 7 rois qui<br />
<strong>de</strong>meurèrent à Thèbes ; il déprécia Dieu et semble continuer à le déprécier. Et ils<br />
poursuivirent en une procession inépuisable. "Neo" qui vengea la mort <strong>de</strong> la belle<br />
Déjanire et donna même sa vie pour elle ; le cent<strong>au</strong>re Chiron qui éduqua Achille et<br />
l'irascible "Folo".<br />
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