33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
______________________________________________________________________<br />
Chapitre 27<br />
Le Sahu Egyptien<br />
Des nuages dorés baignent la muraille. Les corbe<strong>au</strong>x noirs que le travail alchimiste n'a<br />
pas encore blanchis, croassent <strong>au</strong>-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> leurs nids où ils veulent encore se reposer.<br />
Tandis que la fiancée, l'âme, seule et jeune, enfermée dans la bouteille <strong>de</strong> l'Ego, soupire,<br />
mélancolique, et dirige ses yeux sur le bleu ri<strong>de</strong><strong>au</strong> du ciel qui l'isole du mon<strong>de</strong>... ses<br />
mains abandonnent un moment la tapisserie sur laquelle elle tisse et défait un <strong>de</strong>stin.<br />
P<strong>au</strong>vre Bouddhata, âme malheureuse ; elle est certes bien seule. Le fiancé, l'éternel<br />
aimé, l'esprit, parcourt <strong>de</strong>s terres lointaines. Seule, la solitu<strong>de</strong>, chaque nuit dans son<br />
alcôve, opprime son coeur et ses larmes coulent et tombent comme une pluie légère,<br />
fécondant la terre. La Lune s'en est allée mais les Pléia<strong>de</strong>s ne s'en vont pas, il est minuit<br />
; le temps s'écoule tandis qu'elle est étendue sur le lit... Oh tellement seule...<br />
Comme le vent du bois fouette impitoyablement les chênes corpulents, Eros secoue et<br />
agite la p<strong>au</strong>vre solitaire. Ah ! pouvoir revêtir l'habit <strong>de</strong> noces... pouvoir épouser le bienaimé...<br />
L'infortunée, malheureusement, est vêtue <strong>de</strong> fripes lunaires, en habit du désir et<br />
mental animal.<br />
Si elle connaissait le secret <strong>de</strong> la Pierre philosophale ! Si elle le comprenait, si elle ne le<br />
rejetait point ! Ô pierre sans âge, vieille comme le mon<strong>de</strong>. Pourquoi les gens te<br />
détestent-ils <strong>au</strong>tant ? Il est écrit en lettres d'or que Nahilla, fille <strong>de</strong> Nadir, aime Shebbun,<br />
le plus intrépi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s guerriers, tu le sais...<br />
Dans le sexe est la clé, le secret <strong>de</strong> la Pierre Philosophale (voir le chapitre 26 <strong>de</strong> ce<br />
Message <strong>de</strong> Noël <strong>1969</strong>-1970).<br />
L'âme ne peut élaborer le To Soma Heliakon si ce n'est à base d'incessantes<br />
transmutations sexuelles, en travaillant avec le Sahaja Maïthuna : l'habit <strong>de</strong> noces, le<br />
Sahu égyptien. P<strong>au</strong>vre âme solitaire, revêts l'habit nuptial, épouse le bien-aimé afin <strong>de</strong><br />
pouvoir t'asseoir à la table <strong>de</strong>s convives.<br />
"Jésus, prenant la parole, leur parla <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong> en parabole, et il dit : Le roy<strong>au</strong>me <strong>de</strong>s<br />
cieux est semblable à un roi qui fit <strong>de</strong>s noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs<br />
appeler ceux qui étaient invités <strong>au</strong>x noces; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya<br />
encore d'<strong>au</strong>tres serviteurs, en disant : dites <strong>au</strong>x conviés : voici, j'ai préparé mon festin ;<br />
mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez <strong>au</strong>x noces. Mais, sans<br />
s'inquiéter <strong>de</strong> l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ; et<br />
les <strong>au</strong>tres se saisirent <strong>de</strong>s serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité; il<br />
envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. Alors il dit à ses<br />
serviteurs : les noces sont prêtes ; mais les conviés n'en étaient pas dignes. Allez donc<br />
dans les carrefours, et appelez <strong>au</strong>x noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs<br />
allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons,<br />
et la salle <strong>de</strong>s noces fut pleine <strong>de</strong> convives. Le roi entra pour voir ceux qui étaient à<br />
table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit <strong>de</strong> noces. Il lui dit : <strong>Mon</strong><br />
ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit <strong>de</strong> noces ? Cet homme eut la bouche<br />
fermée. Alors le roi dit <strong>au</strong>x serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans<br />
78