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33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

______________________________________________________________________<br />

et la torche, l'haleine rafraîchissante et le tourbillon qui agite, le calme <strong>de</strong> l'esprit qui<br />

recrée et <strong>de</strong> la tempête qui flagelle.<br />

Insondable mystère, harmonie douce et forte, sévère et grave. Dieu me concè<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

t'obtenir, comme lyrisme funèbre, gloire <strong>de</strong> sang, fleur d'abîme, <strong>de</strong>uil et gloire <strong>de</strong> la<br />

mort.<br />

Sur ce noir fleuve <strong>de</strong> l'existence profane brille l'<strong>au</strong>stère et grave vérité, tel le silence <strong>de</strong>s<br />

étoiles <strong>au</strong>-<strong>de</strong>ssus du terrible crépitement <strong>de</strong>s vagues. Et je fus soumis à d'indicibles<br />

épreuves entre ces murs sacrés, dans la noble cour du temple. Que <strong>de</strong> souvenirs ! Que le<br />

soir replie dans le vi<strong>de</strong> son aile d'or, qui me viennent à l'esprit pour le bien <strong>de</strong> mes<br />

lecteurs ces réminiscences ésotériques, que les étoiles tintinnabulent, que les oise<strong>au</strong>x<br />

nocturnes me disent be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> choses en secret !<br />

Dans cette cour <strong>de</strong> mystères, une Dame A<strong>de</strong>pte, après tant et tant d'épreuves vraiment<br />

épouvantables et terribles, me montra sinistrement la figure horrible et désincarnée <strong>de</strong> la<br />

mort ; tête <strong>de</strong> mort osseuse, entre <strong>de</strong>ux tibias croisés. Laissez-moi vivre encore un peu.<br />

Je suis en train <strong>de</strong> travailler pour l'humanité dolente - je paierai tout ce que je dois en<br />

me sacrifiant pour la gran<strong>de</strong> orpheline. Ayez <strong>de</strong> la compassion pour moi. "Si tu avais été<br />

préparé, tu mourrais en présence <strong>de</strong> cette figure". Ceci fut la réponse suivie d'un silence<br />

terrifiant.<br />

Moi, vil ver <strong>de</strong> terre boueuse, <strong>de</strong>bout à côté d'une <strong>de</strong> ces solennelles colonnes<br />

invaincues du sanctuaire : "P<strong>au</strong>vre <strong>de</strong> moi, aïe, aïe, aïe !" De terribles souvenirs me<br />

vinrent à l'esprit.<br />

J'étais dans l'Ordre Sacré du <strong>Tibet</strong>, mais ceci n'était pas nouve<strong>au</strong> pour moi ; je me<br />

souviens qu'en d'<strong>au</strong>tres temps j'avais été dans ce même lieu, <strong>de</strong>bout à côté <strong>de</strong> la même<br />

colonne vénérable. Dans la cour <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> la table sacrée, un groupe <strong>de</strong> Nirmanakayas<br />

était assis et ces êtres ineffables distillaient la félicité.<br />

Oh, Dieu ! Des tuniques si belles, vêtements <strong>de</strong> paradis, visages si divins ! Quelques<br />

Sambogakayas étaient parmi eux, lesquels comme on le sait, ont 3 perfections <strong>de</strong> plus<br />

que les Nirmanakayas.<br />

Permettez que je vous dise quelques mots. Me viennent à la mémoire en ces instants le<br />

souvenir d'<strong>au</strong>tres temps : il y a <strong>de</strong> nombreux siècles déjà, j'étais ici, en ce même lieu,<br />

près <strong>de</strong> cette même colonne. "Si tu n'avais pas été ici avant", me répondit un vénérable<br />

vieillard, "tu ne serais pas revenu frapper <strong>au</strong>x portes <strong>de</strong> ce temple". J'avançai <strong>de</strong><br />

quelques pas, me retirant <strong>de</strong> la colonne, pour me placer avec révérence <strong>de</strong>vant la table<br />

<strong>de</strong>s saints ; le vieillard qui avait pris la parole <strong>au</strong> nom <strong>de</strong> tous les élus se leva pour me<br />

faire quelques justes reproches.<br />

Quel majestueux visage ! il paraissait un Christ vivant ; dans ses yeux se reflétaient<br />

be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> jours et <strong>de</strong> nuits cosmiques ; sa barbe sacrée était une vive représentation<br />

du verbe universel <strong>de</strong> vie, et sa chevelure immaculée tombant sur ses ineffables ép<strong>au</strong>les<br />

nous rappelait l'Ancien <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> la Kabbale hébraïque.<br />

Il parla et dit <strong>de</strong>s choses terribles ; il mentionna une femme que j'avais connue après la<br />

submersion du vieux continent atlante. "Te souviens-tu <strong>de</strong> celle-ci ?" "Oui, vénérable<br />

Maître, je m'en souviens". Il est évi<strong>de</strong>nt que par elle j'avais échoué dans les temps<br />

antiques. "Te rappelles-tu <strong>de</strong> celle-là ?" "Oui, vénérable Maître, je m'en rappelle". Vint<br />

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