33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Dans ces exquises régions <strong>de</strong> la concupiscence, enivrantes et qui ren<strong>de</strong>nt fou, jaillissent<br />
les délicieux vers infern<strong>au</strong>x comme ceux que nous transcrivons ensuite en manière<br />
d'illustration.<br />
Désirs<br />
Je voudrais franchir cette distance<br />
cet abîme fatal qui nous divise<br />
et m'enivrer d'amour <strong>de</strong> la fragrance<br />
mystique et pure et que ton être répand.<br />
Je voudrais être l'un <strong>de</strong>s rubans<br />
dont tu décores tes tempes radieuses.<br />
Je voudrais, dans le ciel <strong>de</strong> tes bras,<br />
faire la gloire que tu as sur les lèvres.<br />
Je voudrais être e<strong>au</strong> et qu'entre mes vagues<br />
qu'entre mes vagues tu vinsses te baigner<br />
pour pouvoir comme j'en rêve tout seul<br />
t'embrasser partout en même temps.<br />
Je voudrais être lin et dans ton lit<br />
là-bas dans l'ombre te couvrir avec ar<strong>de</strong>ur<br />
trembler avec le tressaillement <strong>de</strong> ton sein<br />
et mourir <strong>de</strong> plaisir en te comprimant.<br />
Oh je voudrais être bien plus ! Je voudrais<br />
te porter en moi comme la nuée <strong>au</strong> feu<br />
mais non comme la nuée en sa course<br />
pour exploser et se séparer ensuite.<br />
Je voudrais te confondre en moi-même<br />
te comprendre en moi-même et t'enfouir en moi.<br />
Je voudrais te confondre en moi<br />
te confondre en moi et t'enfouir.<br />
Je voudrais te convertir en parfum<br />
te convertir en parfum et t'aspirer<br />
T'aspirer en un souffle comme une essence<br />
et unir à mes battements tes battements<br />
et unir à mon existence ton existence<br />
et unir à mes sens tes sens.<br />
T'aspirer dans un souffle <strong>de</strong> l'ambiance<br />
et voir ainsi sur ma vie calmement<br />
tout l'appel <strong>de</strong> ton corps ar<strong>de</strong>nt<br />
et tout l'éther du bleu <strong>de</strong> ton âme.<br />
Le feu <strong>de</strong> la douleur est comme la flamme du verre en lequel la myrrhe se consume :<br />
parfois il purifie, élève et emb<strong>au</strong>me, échange l'aloès âpre qui s'enflamme en un délicat<br />
parfum céleste.<br />
En <strong>au</strong>cune manière il ne me serait possible <strong>de</strong> nier que dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s morts, nous<br />
qui sommes morts en nous-mêmes, <strong>de</strong>vons annihiler les corps lunaires.<br />
Apopi, le Rupa Kama théosophique, en mémoire <strong>de</strong> vieilles passions sexuelles, secrète<br />
impu<strong>de</strong>ur parfois mystique et ineffable, romance qui rend fou, poésie qui enivre <strong>de</strong> ses<br />
contes d'amour.<br />
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