33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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évènements très intimes. Je me rappelai très vivement du précé<strong>de</strong>nt Mahamvantara, le<br />
crépuscule <strong>de</strong>s Dieux et la nuit profon<strong>de</strong>.<br />
La Lune qui fut <strong>au</strong>trefois un mon<strong>de</strong> rempli <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> vie tomba décidément dans<br />
les bras <strong>de</strong> la mort.<br />
Les sept Seigneurs sublimes et les sept Vérités cessèrent d'exister et passèrent à Etre.<br />
L'Univers lunaire fut dévoré par ce qui est et pourtant n'est pas, pour être exhalé plus<br />
tard. Et la vie dormit pendant sept éternités <strong>au</strong> sein profond <strong>de</strong> l'Espace Abstrait Absolu.<br />
Quelque chose resta cependant ; tout ne se perd pas, la mort dévore les formes mais le<br />
parfum du souvenir continue. L'Univers précédant resta déposé comme un simple<br />
souvenir dans l'intelligence <strong>de</strong>s Dieux Saints.<br />
Il est écrit en caractères <strong>de</strong> feu que les saints souvenirs projetés sur l'éternel écran <strong>de</strong> la<br />
lumière incréée, constituent l'Univers du Plérôme. Jardin <strong>de</strong> félicité dans la nuit du<br />
cosmos, infinis délices... absorption sublime, inépuisable joie ; chaque étincelle<br />
virginale revint à sa flamme et, naturellement, la mienne ne fit pas exception.<br />
J'étudiai alors humblement dans le temple ces enseignements que <strong>de</strong> très anciens<br />
Paramartasatyas (habitants <strong>de</strong> l'Absolu) nous avaient remis en <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>ntes Nuits<br />
Cosmiques. Ces êtres <strong>au</strong>jourd'hui invisibles pour nous tous, étaient passés <strong>au</strong>-<strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />
nos propres capacités <strong>de</strong> compréhension. Combien <strong>de</strong> temps dura cette extase ? Je ne<br />
sais pas, je ne veux pas le savoir. Maintenant, tout est passé, <strong>au</strong>jourd'hui j'effeuille<br />
patiemment le mystère <strong>de</strong>s jours, heure après heure.<br />
<strong>Mon</strong> immortelle espérance, tel l'obscur pèlerin, brûle d'un feu embrasant dans l'ineffable<br />
orchestration <strong>de</strong>s sphères. Nuit <strong>de</strong> ré<strong>de</strong>mption, retiens tes ailes brodées <strong>de</strong> la lumière <strong>de</strong><br />
mes souvenirs.<br />
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