33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Il est écrit en caractères <strong>de</strong> feu dans le livre <strong>de</strong> la vie qu'<strong>au</strong>cun maître ressuscité ne doit<br />
revenir <strong>au</strong> sexe. Ceci, les divins et les humains le savent. La violation <strong>de</strong> cette gran<strong>de</strong><br />
loi signifie : Mort.<br />
<strong>Mon</strong> erreur capitale, évi<strong>de</strong>mment, fut d'avoir accepté le ca<strong>de</strong><strong>au</strong> <strong>de</strong> Cupidon en pleine<br />
jeunesse. Je dis <strong>au</strong>x hommes et <strong>au</strong>x dieux d'éviter d'immortaliser le corps jeune.<br />
Quand fleurit la civilisation <strong>de</strong> la première sous-race aryenne sur le plate<strong>au</strong> central <strong>de</strong><br />
l'Asie, je tentai <strong>de</strong> me remettre à flot ; j'entrai, alors, avec une gran<strong>de</strong> humilité dans<br />
l'Ordre Sacré du <strong>Tibet</strong>, et me convertis en un Lama <strong>au</strong>thentique. Je dus,<br />
indiscutablement, recommencer à fabriquer les corps solaires <strong>au</strong> moyen du Sahaja<br />
Maïthuna.<br />
Dans les archives akhashiques <strong>de</strong> la nature, il est écrit que je reconquis alors la Secon<strong>de</strong><br />
Naissance. Je commis, malheureusement, certaines erreurs trop graves, en essayant<br />
d'ai<strong>de</strong>r la reine <strong>de</strong> mon pays avec la clef sacrée It. Voilà pourquoi je fus expulsé <strong>de</strong><br />
l'ordre vénéré, et restai dans le Samsara. Je <strong>retour</strong>nai en Egypte à l'époque <strong>de</strong> la dynastie<br />
du pharaon Khephren et je réussis, en gran<strong>de</strong> partie, mais non en totalité.<br />
Je suis revenu <strong>au</strong>jourd'hui dans le droit chemin après avoir be<strong>au</strong>coup souffert ; je suis à<br />
nouve<strong>au</strong> <strong>de</strong>bout maintenant. Je connais à fond le sentier <strong>de</strong> la révolution <strong>de</strong> la<br />
conscience ; c'est pourquoi je suis l'Avatar <strong>de</strong> la nouvelle ère du Verse<strong>au</strong>. Le désir<br />
unique <strong>de</strong> tous les homoncules intellectuels, improprement appelés "hommes", est <strong>de</strong> se<br />
libérer <strong>de</strong> la mort ; mais ils ne savent pas se délivrer <strong>de</strong> la vie.<br />
Bienheureux les dignifiés par la glaciale be<strong>au</strong>té <strong>de</strong> la bénie déesse Mère Mort.<br />
Bienheureux, ceux qui détruisirent le mon<strong>de</strong> illusoire <strong>de</strong> la vaine existence, ceux qui ont<br />
dissout le Moi, et se trouvèrent dans tous les abîmes. La Mort ! Ce qui, hier, fut notre<br />
tout, n'est <strong>au</strong>jourd'hui que notre Rien. Eternité ! Be<strong>au</strong>té sépulcrale...<br />
Je pleurai abondamment, je <strong>de</strong>scendis à la Forge <strong>de</strong>s Cyclopes ; je criai <strong>de</strong> toutes les<br />
forces <strong>de</strong> mon âme ! Ecoutez ma voix implorante, ô Isis ; déchire ta capuche ! et toi,<br />
étoile inconnue, par pitié, fais-moi un signe <strong>de</strong> lumière. Eternité, rends-moi ce que tu<br />
me pris, ma tunique <strong>de</strong> pourpre, mon habit <strong>de</strong> noces.<br />
Abîme du profond mystère ! Restitue-moi ce qu'absorba ta profon<strong>de</strong>ur ! Sphinx du<br />
désert d'Egypte, prête ton oreille, compatis, maintenant, nuit obscure... Que <strong>de</strong> mers<br />
sans plage, quelle nuit infinie, quels puits si profonds, que <strong>de</strong> f<strong>au</strong>ves stygiens, je trouvai<br />
à l'intérieur <strong>de</strong> moi-même...<br />
Je revins à la secon<strong>de</strong> naissance, vêtu <strong>de</strong> l'habit <strong>de</strong> noces <strong>de</strong> l'âme ; j'appris à mourir en<br />
moi-même. Je vis et, pourtant, je suis mort. Ah ! Si les gens connaissaient tout cela.<br />
La nuit où je <strong>retour</strong>nai à l'Ordre Sacré du <strong>Tibet</strong>, je fus heureux ; je laissai dans les<br />
abîmes profonds le cadavre du terrible démon Apopi.<br />
Seigneur ! Seigneur ! Combien je souffre <strong>de</strong> voir les p<strong>au</strong>vres gens tellement leurrés. Ils<br />
pensent avoir déjà le corps astral. En vérité, ils ne possè<strong>de</strong>nt que le corps <strong>de</strong> désirs,<br />
l'abominable démon Apopi.<br />
Be<strong>au</strong> travail <strong>de</strong> ma Mère Kundalini ! Elle réduisit l'épouvantable démon du désir. Mais<br />
le mental ? Aïe, Aïe ! je me sentais tellement orgueilleux avec mon démon mental !<br />
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