33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Je sais, ma Mère, ce qu'est ton troisième aspect. Salut ! Hécate, Proserpine, Coatlicue,<br />
Reine <strong>de</strong>s enfers et <strong>de</strong> la mort.<br />
"Savez-vous, vous tous, pourquoi la région <strong>de</strong> Buto fut offerte à Horus (l'Etre divin <strong>de</strong><br />
l'homme) ? Je le sais, mais vous, vous ne le savez pas".<br />
"Voici que Râ (le Logos Solaire) donna cette région à Horus (l'Etre <strong>de</strong> chaque homme),<br />
pour l'in<strong>de</strong>mniser <strong>de</strong> la blessure dont il souffrit à l'oeil (le troisième oeil entre les<br />
sourcils). Râ, en effet, dit à Horus : Laisse-moi voir ce qui est arrivé à ton oeil, et le<br />
regarda... Ensuite, Râ dit à Horus : Regar<strong>de</strong> par-là, surveille ce sanglier noir (l'Ego). Et<br />
Horus (l'Etre Intime) le surveilla sans relâche. Le sanglier, totalement furieux, l'assaillit.<br />
Ensuite, Horus (l'Etre) dit à Râ : Le sanglier (l'Ego) m'a donné un coup à l'oeil (la<br />
clairvoyance ; le sixième sens détruit par les passions animales)".<br />
Ce sanglier noir (le Moi), n'inspire rien d'<strong>au</strong>tre à Horus (l'Etre) que répugnance. L'oeil<br />
d'Horus ne pourra resplendir à nouve<strong>au</strong> <strong>au</strong> front <strong>de</strong> l'homme qu'à la mort du sanglier<br />
noir.<br />
Vallée du Samsara, nuit obscure, solitu<strong>de</strong> merveilleuse dans laquelle mes gens atten<strong>de</strong>nt<br />
ce message <strong>de</strong> Noël <strong>1969</strong>-1970.<br />
Vallée profon<strong>de</strong>, nuit du serpent, amoureux <strong>de</strong> ton silence, je souffre be<strong>au</strong>coup en me<br />
rappelant qu'il existe dans le mon<strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> personnes adorant le sanglier noir. Les<br />
démons <strong>de</strong> Seth pourraient-ils par hasard parvenir à la perfection ? Le sanglier noir<br />
évoluant, dit-on ? <strong>Mon</strong> Dieu, quelle horreur ! Quelle ignorance ! P<strong>au</strong>vres gens !<br />
Satan évoluant ? Quelle stupidité, quelle ineptie ! Méphistophélès se perfectionnant ?<br />
Le diable disant une messe ? Le sanglier noir doit mourir. Horus l'abhorre, Râ l'abomine<br />
; le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> Seth et <strong>de</strong> ses diables rouges est la mort, certes.<br />
Comme mes réflexions furent profon<strong>de</strong>s en cette nuit <strong>de</strong> mystère.<br />
Les heures passèrent. L'<strong>au</strong>be rayonna sur le bleu profond du lac, le vague profil <strong>de</strong>s<br />
nuages ressemblait à <strong>de</strong>s flocons <strong>de</strong> neige. La lumière indécise du début du jour<br />
commença à apparaître comme une caresse <strong>de</strong> lune sur la cendre d'une colline<br />
fraîchement brûlée pour les semailles. Le soleil luit comme la torche <strong>de</strong> mon verbe ;<br />
cierge nuptial chargé <strong>de</strong> parfums exquis. Matin radieux, en lequel le vol <strong>de</strong>s colombes<br />
attendries se mêla à la chute <strong>de</strong> la rosée, tombant sur la terre comme un b<strong>au</strong>me<br />
odoriférant.<br />
Une mystérieuse mélodie parcourt les environs enveloppés dans une ineffable lumière et<br />
s'éparpille dans l'espace lointain, telle un délicieux arôme, comme l'haleine <strong>de</strong> l'âme <strong>de</strong><br />
la mer proche.<br />
Tout, dans les clartés diffuses pleines <strong>de</strong> frémissement musical, semble se préparer à<br />
écouter le miracle <strong>de</strong> la parole : la divine annonciation du Verbe.<br />
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