33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Chapitre 15<br />
Le Démon Apopi<br />
Mort en moi-même, je fus confirmé dans la lumière ; j'entrai alors <strong>au</strong> temple et signai<br />
mes documents.<br />
Le pas suivant consista en l'ascension <strong>au</strong> premier ciel <strong>de</strong> type lunaire ; les a<strong>de</strong>ptes<br />
m'enseignèrent à me protéger <strong>de</strong> l'attraction fatale qu'exercent les enfers sublunaires sur<br />
quelqu'un. On me donna à sentir une branche qui avait sur moi un effet très spécial. Ce<br />
délicat parfum avait réellement une o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> sainteté. "Avec ce parfum tu pourras te<br />
défendre <strong>de</strong> l'attraction lunaire" s'exclama l'a<strong>de</strong>pte qui était en train <strong>de</strong> m'instruire.<br />
Je connais vraiment cet a<strong>de</strong>pte, il n'est rien moins que l'instructeur supérieur du temps<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux-fois- nés ; son caractère est semblable à du citron mais il irradie une infinie<br />
sagesse, un amour sans limite ni rive. Celui qui veut monter doit d'abord <strong>de</strong>scendre,<br />
c'est la Loi. Toute exaltation est précédée d'une humiliation. J'avais besoin d'annihiler<br />
les corps lunaires, évi<strong>de</strong>mment, ceux-ci constituant pour moi comme un fatal appendice.<br />
Je commençai donc par le corps <strong>de</strong> désirs, le fameux Rupa Kama cité par H.P.<br />
Blavatsky, que be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> pseudo-ésotéristes et pseudo-occultistes ont confondu avec<br />
le corps astral. Il est évi<strong>de</strong>nt que tout animal intellectuel a le Rupa Kama et c'est, en<br />
vérité, justement le démon Apopi <strong>de</strong>s mystères égyptiens. Je m'exclamai alors, avec le<br />
livre <strong>de</strong> la <strong>de</strong>meure occulte : "Ô Démon Apopi, tu dois mourir dans les profon<strong>de</strong>urs du<br />
lac du ciel, dans les enfers atomiques lunaires, là où mon Père qui est en secret a<br />
ordonné que tu meurs. Recule donc démon malin du désir <strong>de</strong>vant les flèches <strong>de</strong> ma<br />
lumière qui te font be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> mal".<br />
"Voici que les dieux qui m'ai<strong>de</strong>nt déchirent ta poitrine sans <strong>au</strong>cune miséricor<strong>de</strong>. La<br />
déesse à tête <strong>de</strong> lion, épouvantablement divine, immobilise tes membres, te retire la<br />
force bestiale que tu possè<strong>de</strong>s".<br />
"La déesse à tête <strong>de</strong> scorpion, le troisième aspect <strong>de</strong> la Mère Divine, marchant en toimême,<br />
transformée en ténébreux scorpion, fait pleuvoir sur toi sa coupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction".<br />
"Disparais donc définitivement, Apopi, ennemi <strong>de</strong> Râ (le Logos) ; tu voudrais <strong>au</strong>ssi te<br />
mêler <strong>au</strong>x mystères <strong>de</strong> la Loge Blanche, traverser victorieux les régions <strong>de</strong> l'orient<br />
interne et ceci en conservant le venin <strong>de</strong> tes désirs, mais tu t'es trompé <strong>de</strong> porte car ton<br />
<strong>de</strong>stin est l'abîme et la mort".<br />
"Apopi ! Tu as été renversé ! La douleur que t'a infligée la déesse à tête <strong>de</strong> scorpion, tu<br />
l'as bien ressentie ! Tu ne connaîtras jamais plus les jouissances <strong>de</strong> la passion sexuelle<br />
!"<br />
"Râ, mon Dieu Interne, te fait reculer, fulminé par la foudre <strong>de</strong> la justice cosmique ; il te<br />
bat, te blesse à mort, ouvre mille coupures sur ton visage passionné, brise tes os, te<br />
réduit en poussière".<br />
Il y a dans les enfers atomiques lunaires <strong>de</strong>s enchantements délicieux, <strong>de</strong>s be<strong>au</strong>tés<br />
terriblement malignes, fascinantes. Rappelez-vous, cher lecteur, que dans les<br />
miraculeuses ca<strong>de</strong>nces du vers, le délit se cache <strong>au</strong>ssi.<br />
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