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33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

______________________________________________________________________<br />

O ! Combien <strong>de</strong> délits ! <strong>Mon</strong> Dieu ! Quand achèvera-t-on <strong>de</strong> les énumérer ? Dans quel<br />

livre pourraient-ils tenir ? Fleuve noir <strong>de</strong> l'humanité involuant dans le temps, tombant<br />

vers l'arrière, vers le passé.<br />

Cher lecteur, Dieu veuille déverser sur ton chemin le suave parfum du lys et que tu<br />

épures le nectar cristallin du plaisir honnête, libre <strong>de</strong> peines. Ne <strong>de</strong>scends pas, mon fils,<br />

parce que l'échelle <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scente compte sept échelons <strong>au</strong> bout <strong>de</strong>squels se trouve le<br />

cycle <strong>de</strong> la terrible nécessité. Re<strong>de</strong>venir bête, plante et pierre dans les mon<strong>de</strong>s<br />

infern<strong>au</strong>x... est, certes, plus amer que la bile.<br />

Souvenez-vous <strong>de</strong>s cruelles harpies qui précipitèrent les Troyens <strong>de</strong>s Stropha<strong>de</strong>s ; Dante<br />

les vit tourmenter les plantes humaines dans l'Averne, les faisant saigner <strong>de</strong> leurs<br />

exécrables griffes. Je veux que tu saches que dans le noy<strong>au</strong> même <strong>de</strong> la Terre où se<br />

trouve l'abominable trône <strong>de</strong> Dité, j'ai vu <strong>de</strong>s créatures fossilisées se réduire en<br />

poussière cosmique.<br />

Spectacle horrible, inoubliable et dantesque ; prostituées, femmes <strong>de</strong> m<strong>au</strong>vaise vie<br />

forniquant sur <strong>de</strong>s couches immon<strong>de</strong>s ; hétaïres, dévoyées, catins, se désintégrant<br />

lentement, perdant peu à peu bras, doigt, jambes, etc. La secon<strong>de</strong> mort est effrayante,<br />

terrifiante. L'Ego et ses corps lunaires se désintègrent très lentement dans le Tartare,<br />

répugnante souffrance pour les âmes perdues.<br />

"Que vienne Méduse, et nous la convertirons en pierre !" s'exclament les trois furies ;<br />

"Nous avons mal fait <strong>de</strong> ne pas nous venger <strong>de</strong> l'entrée <strong>au</strong>dacieuse <strong>de</strong> Thésée". En<br />

méditation profon<strong>de</strong>, je vis <strong>de</strong>ux âmes perdues sortant <strong>de</strong> l'Averne après la secon<strong>de</strong><br />

mort. Elles n'avaient heureusement plus d'Ego ni <strong>de</strong> corps lunaires mais leurs tuniques<br />

sacrées étaient tachées <strong>de</strong> la boue <strong>de</strong> la terre. Les malheureuses créatures pleuraient <strong>au</strong><br />

souvenir <strong>de</strong> leur douloureux voyage sous l'écorce terrestre.<br />

A l'heure qu'il est, elles vivent à nouve<strong>au</strong> en tant que gnomes, jouant, allègres, sous le<br />

tendre regard <strong>de</strong> notre seigneur le Soleil.<br />

Dans quelqu'éternité future, elles rentreront <strong>au</strong>x paradis élément<strong>au</strong>x <strong>de</strong>s plantes.<br />

Dans un futur très lointain, elles pourront avoir la joie <strong>de</strong> se réincorporer à <strong>de</strong>s<br />

organismes anim<strong>au</strong>x, pour voler sous forme d'aigles, ou marcher par les bois profonds<br />

<strong>de</strong> la nature, ou nager sous la forme <strong>de</strong> poissons dans les profonds abîmes <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x.<br />

Ces âmes reconquerront ostensiblement après <strong>de</strong> nombreux billions ou trillions d'années<br />

l'état humain qu'elles perdirent <strong>au</strong>trefois. Et si, par malheur, elles retombaient ? Aïe !<br />

Aïe ! Aïe ! Comme le cycle <strong>de</strong> la terrible nécessité est douloureux.<br />

Venez, vous qui savez le verbe, plein <strong>de</strong> gracieuse majesté et brio qui, tel Gongora hier,<br />

orne Darius, purifie Icaza et subtilise Nervo. Viens et tu verras <strong>de</strong>s torrents cachés,<br />

ésotériques, <strong>de</strong> foi profon<strong>de</strong> et <strong>de</strong> virile intrépidité, latents dans les rochers, dans les<br />

airs, dans les e<strong>au</strong>x et dans le feu ! Malheur à vous, anim<strong>au</strong>x intellectuels qui peuplez la<br />

surface <strong>de</strong> la Terre ! P<strong>au</strong>vres âmes à conscience égoïque vêtus d'habits lunaires ! Votre<br />

implacable soif forge, en vain, <strong>de</strong> folles attaques, insultant le ciel : vous n'avez pas<br />

encore conquis l'immortalité ; l'involution submergée vous attend dans les mon<strong>de</strong>s<br />

infern<strong>au</strong>x.<br />

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