33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
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Comme les êtres ineffables sont différents, ils sont, eux, forts, vivants, <strong>de</strong>s créatures<br />
solaires, d'ar<strong>de</strong>ntes flammes. Il n'existe pas dans les seigneurs <strong>de</strong> la flamme, cette<br />
profon<strong>de</strong> tristesse <strong>de</strong> l'âme, ces yeux à l'aspect <strong>de</strong> feuilles chargées <strong>de</strong> larmes. Les feux<br />
intelligents <strong>de</strong> l'<strong>au</strong>rore <strong>de</strong> toute création sont saturés <strong>de</strong> félicité. Ces êtres d'or, ces<br />
ineffables, ne sont pas les douloureuses ombres du mental ; en eux resplendissent la<br />
Sagesse, l'Amour et le Pouvoir.<br />
Ce sont les Ah-Hi mystérieux et terriblement divins qui <strong>de</strong>meurent <strong>au</strong>-<strong>de</strong>là du mental et<br />
<strong>de</strong>s ombres qui pleurent. Dans la nuit cosmique profon<strong>de</strong>, avant que le coeur du système<br />
solaire ne commence à palpiter intensément, le mental universel n'existait pas, car il n'y<br />
avait pas d'Ah-Hi pour le contenir. Ces Ah-Hi mystérieux et terriblement divins<br />
constituent l'Armée <strong>de</strong> la Voix, le Verbe, la Gran<strong>de</strong> Parole, les troupes d'êtres spirituels<br />
si distincts, si différents <strong>de</strong>s ombres du mental qui pleurent.<br />
A toute lumière, il se révèle ostensible, clair et palpable, que ces êtres bienheureux, que<br />
ces flammes bienheureuses, surgissent du sein <strong>de</strong> l'Absolu, à l'<strong>au</strong>be <strong>de</strong> la vie, pour<br />
donner et établir <strong>de</strong>s lois dans le vivant laboratoire <strong>de</strong> la nature.<br />
A la fin du jour, le grand âge, ces ineffables cessent d'exister et se per<strong>de</strong>nt finalement<br />
dans l'inconcevable joie du profond Espace Abstrait Absolu. Le mental en soi et toutes<br />
ses vaines ombres illusoires cessent d'exister réellement quand s'achève le Jour<br />
Cosmique. Les Dieux savent bien que dans le sein <strong>de</strong> la lumière incréée, le mental se<br />
dissout comme une bulle <strong>de</strong> savon. Dans ce qui n'a pas <strong>de</strong> nom, l'existence du mental est<br />
impossible, bien que ses latences permettent <strong>de</strong> <strong>de</strong>viner une lointaine possibilité pour le<br />
futur.<br />
Au crépuscule <strong>de</strong> l'Univers qui scintille dans l'infini, les Elohim doivent rompre tout fer<br />
qui, d'une manière ou d'une <strong>au</strong>tre, les attache à l'existence, et se libérer radicalement <strong>de</strong><br />
tout ce qui s'appelle mental, volonté et conscience.<br />
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