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33. 1969 Mon retour au Tibet - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>Mon</strong> Retour <strong>au</strong> <strong>Tibet</strong> Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

______________________________________________________________________<br />

Chapitre 19<br />

Le Karma <strong>de</strong>s Dieux Saints<br />

O Divine Mère Kundalini ! Serpent igné <strong>de</strong> nos pouvoirs magiques ! Je souffre<br />

be<strong>au</strong>coup et tu le sais, que je veuille cacher ma douleur dans les ombres du bois... elle<br />

affleure <strong>au</strong> grand jour sous la lumière du soleil. Je t'aime, Mère adorable, comme<br />

l'oise<strong>au</strong> errant qui <strong>de</strong>meure dans la forêt aime sur notre fertile terre parfumée, et cet<br />

amour sacré qui embrasse l'âme immortelle, chante sur la lyre d'Orphée et pleure dans<br />

mon âme.<br />

Je t'aime, ma Reine, Mère profon<strong>de</strong>, Cybèle, Rea, Tonantzin, je t'adore avec cette fièvre<br />

sublime qui donne <strong>de</strong>s baisers sans taches pour couvrir tes pas, qui se déverse en roses<br />

<strong>de</strong> la vie, qui s'écrit avec <strong>de</strong>s étoiles. Je me sens tien, tout entier, ma Mère Vierge<br />

Immaculée. Qu'y a-t-il en mon être qui ne soit pas pour toi ? De mon faible coeur<br />

d'homme jusqu'à mon ultime idée sainte. Je vécus pour t'adorer, Dame sublime ; mon<br />

existence enfin dépouillée d'illusions, mes constantes extases cherchent dans le<br />

sanctuaire <strong>de</strong> ton innocence, la gloire et la chaleur <strong>de</strong> tes délices. Esclave <strong>de</strong> ta be<strong>au</strong>té<br />

magique, toujours surhumaine, je rends mon coeur à tes tendresses.<br />

Parle-moi comme tu me parles. Comme ton accent caractéristique pénètre agréable dans<br />

mes oreilles d'anachorète. Regar<strong>de</strong>-moi comme tu me regar<strong>de</strong>s... dans la douceur infinie<br />

<strong>de</strong> tes jolis yeux, éloignés <strong>de</strong>s vaines illusions du mon<strong>de</strong>. Mère profon<strong>de</strong> et bonne, <strong>au</strong>x<br />

lèvres <strong>de</strong> grena<strong>de</strong>, <strong>au</strong>x <strong>de</strong>nts d'ivoire, prends pitié <strong>de</strong> moi. Petite Mère sainte, belle<br />

petite tête <strong>au</strong>x boucles d'or qui déferlent sur tes ép<strong>au</strong>les <strong>de</strong> ciel, aie pitié <strong>de</strong> moi. Je<br />

t'adore, ma lumière, tu le sais bien. Mes pensées volent vers le ciel, entourant ton visage<br />

comme <strong>de</strong>s oise<strong>au</strong>x décorant les riches architraves d'un temple d'espérance et <strong>de</strong><br />

consolation. Jamais je ne rencontrai en ce siècle <strong>de</strong> lieu <strong>au</strong>ssi délicieux que le jardin <strong>de</strong><br />

ma Mère. Gisant là, j'oubliai mes soucis, j'entendis les sons d'oise<strong>au</strong>x doux et modulés.<br />

Aussitôt que je fus couché sur la terre, je me sentis libéré <strong>de</strong> toute souffrance. J'oubliai<br />

toute peine, toute douleur passée ; bienheureux celui qui <strong>de</strong>meurerait ici.<br />

La prairie dont je vous parle avait une <strong>au</strong>tre bonté ; elle ne perdait sa be<strong>au</strong>té ni dans la<br />

chaleur ni dans le froid, elle était toujours entièrement verte car <strong>au</strong>cune tempête n'en<br />

défraîchissait la verdure. Les hommes et les oise<strong>au</strong>x qui allaient et venaient,<br />

emportaient <strong>de</strong>s fleurs, toutes celles qu'ils voulaient, sans que leur nombre ne déclinât<br />

dans le pré ; pour une qu'ils emportaient, trois ou quatre <strong>au</strong>tres naissaient.<br />

Ah ! Si les p<strong>au</strong>vres gens revenaient <strong>au</strong> verger d'E<strong>de</strong>n. Si, repentis, ils revenaient <strong>au</strong><br />

Jardin Spirituel <strong>de</strong> leur Divine Mère, ils comprendraient alors la vanité du désir d'exister<br />

dans cette vallée <strong>de</strong> larmes. Selon les enseignements ésotériques, la c<strong>au</strong>se réelle <strong>de</strong> ce<br />

désir <strong>de</strong> vie "senciente" <strong>de</strong>meure pour toujours cachée, et ses premières émanations sont<br />

les abstractions les plus profon<strong>de</strong>s. Allégresse du silence, résonnance du fugace<br />

murmure, lune du jour, topaze végétale, bijou sombre, forme <strong>de</strong> l'espérance cachée,<br />

montre-moi la c<strong>au</strong>se, la secrète racine <strong>de</strong> l'existence.<br />

Quand ton âme sera l'empire <strong>de</strong> la désillusion, quand la souffrance <strong>au</strong>ra épuisé tes<br />

larmes, quand le mon<strong>de</strong> te c<strong>au</strong>térisera sans miséricor<strong>de</strong>, quand la douleur te fouettera, tu<br />

pourras passer la porte tentatrice, la blanche porte, l'ultime Thulé. Alors, tu discourras<br />

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