LES CARACTÈRES - Oasisfle

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38 (I) Il faut une sorte d’esprit pour faire fortune, et surtout une grande fortune : ce n’est ni le bon ni le bel esprit, ni le grand ni le sublime, ni le fort ni le délicat ; je ne sais précisément lequel c’est, et j’attends que quelqu’un veuille m’en instruire. (V) Il faut moins d’esprit que d’habitude ou d’expérience pour faire sa fortune ; l’on y songe trop tard, et quand enfin l’on s’en avise, l’on commence par des fautes que l’on n’a pas toujours le loisir de réparer : de là vient peut-être que les fortunes sont si rares. (V) Un homme d’un petit génie peut vouloir s’avancer : il néglige tout, il ne pense du matin au soir, il ne rêve la nuit qu’à une seule chose, qui est de s’avancer. Il a commencé de bonne heure, et dès son adolescence, à se mettre dans les voies de la fortune : s’il trouve une barrière de front qui ferme son passage, il biaise naturellement, et va à droit ou à gauche, selon qu’il y voit de jour et d’apparence, et si de nouveaux obstacles l’arrêtent, il rentre dans le sentier qu’il avait quitté ; il est déterminé, par la nature des difficultés, tantôt à les surmonter, tantôt à les éviter, ou à prendre d’autres mesures : son intérêt, l’usage, les conjectures le dirigent. Faut-il de si grands talents et une si bonne tête à un voyageur pour suivre d’abord le grand chemin, et s’il est plein et embarrassé, prendre la terre, et aller à travers champs, puis regagner sa première route, la continuer, arriver à son terme ? Faut-il tant d’esprit pour aller à ses fins ? Est-ce donc un prodige qu’un sot riche et accrédité ? (V) Il y a même des stupides, et j’ose dire des imbéciles, qui se placent en de beaux postes, et qui savent mourir dans l’opulence, sans qu’on les doive soupçonner en nulle manière d’y avoir contribué de leur travail ou de la moindre industrie : quelqu’un les a conduits à la source d’un fleuve, ou bien le ha- – 176 –
sard seul les y a fait rencontrer ; on leur a dit : « Voulez-vous de l’eau ? puisez » ; et ils ont puisé. 39 (V) Quand on est jeune, souvent on est pauvre : ou l’on n’a pas encore fait d’acquisitions, ou les successions ne sont pas échues. L’on devient riche et vieux en même temps : tant il est rare que les hommes puissent réunir tous leurs avantages ! et si cela arrive à quelques-uns, il n’y a pas de quoi leur porter envie : ils ont assez à perdre par la mort pour mériter d’être plaints. 40 (I) Il faut avoir trente ans pour songer à sa fortune ; elle n’est pas faite à cinquante ; l’on bâtit dans la vieillesse, et l’on meurt quand on en est aux peintres et aux vitriers. 4I (V) Quel est le fruit d’une grande fortune, si ce n’est de jouir de la vanité, de l’industrie, du travail et de la dépense de ceux qui sont venus avant nous, et de travailler nous-mêmes, de planter, de bâtir, d’acquérir pour la postérité ? 42 (I) L’on ouvre et l’on étale tous les matins pour tromper son monde ; et l’on ferme le soir après avoir trompé tout le jour. 43 (VIII) Le marchand fait des montres pour donner de sa marchandise ce qu’il y a de pire ; il a le cati et les faux jours afin d’en cacher les défauts, et qu’elle paraisse bonne ; il la surfait pour la vendre plus cher qu’elle ne vaut ; il a des marques fausses et mystérieuses, afin qu’on croie n’en donner que son prix, un mauvais aunage pour en livrer le moins qu’il se peut ; et il a un trébuchet, afin que celui à qui il l’a livrée la lui paye en or qui soit de poids. – 177 –
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Édition du groupe « Ebooks libres
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De la médisance ..................
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Discours sur Théophraste Je n’es
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Il s’en trouve d’un troisième
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d’Euphraste, qui signifie celui q
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Tant de rares qualités ne lui acqu
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Que si quelques-uns se refroidissai
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ses ; mais l’éloignement des tem
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n’estiment que leurs mœurs, on l
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entre la fourberie et la dissimulat
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Les caractères de Théophraste 1 J
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pas que cela puisse être, je ne sa
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et toutes ses actions au dessein qu
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d’un sac, d’une faux, d’une c
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De l’image d’un coquin Un coqui
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dans sa maison. Si par hasard il a
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outique, quel est le portique, quel
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de l’intérêt, et ce n’est qu
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ien qu’il y manque quatre drachme
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perçant la foule pour paraître à
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De la superstition La superstition
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il ; puis-je être sensible à la m
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cher, c’est justement sur celui q
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De l’avarice Ce vice est dans l
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les plus célèbres, entre sous les
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hommes aient paru tomber à ses yeu
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ces, veulent réparer cette néglig
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LES CARACTÈRES OU LES MŒURS DE CE
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attentif à ce qui va suivre, à mo
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assez d’autorité ni assez de gé
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6 (I) Si l’on ôte de beaucoup d
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tyle. De même, on ne saurait en é
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n’en demande pas davantage à un
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il abandonne aux âmes communes le
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Quelle prodigieuse distance entre u
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Je ne sais si l’on pourra jamais
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autre bête plus difforme ; c’est
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49 (IV) Les connaisseurs, ou ceux q
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a-t-il rien de plus naturel ? C’e
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plus moral, Racine plus naturel. Il
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quefois fades et communes, et d’
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63 (VII) La critique souvent n’es
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Du mérite personnel I (I) Qui peut
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I0 (V) Que faire d’Égésippe, qu
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Il coûte à un homme de mérite de
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S’il est ordinaire d’être vive
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page, s’en croit plus de naissanc
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que rien du temps et des années. L
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de leur mésintelligence ? N’a-t-
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tre de la vertu toute pure et toute
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de s’y abandonner ; elles affaibl
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où elles sont, s’ajustent en leu
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Il y a peu de galanteries secrètes
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30 (I) Un homme de la ville est pou
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Qu’est-ce qu’une femme que l’
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encore une fois, que cela seul a fa
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47 (IV) C’est dans les femmes une
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parce qu’elle aurait pu vaincre b
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62 (VII) Les belles filles sont suj
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syllabes, et semble chercher à s
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dot qu’elle a apportée, par les
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Elle se trouva depuis ce temps moin
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78 (IV) Faibles hommes ! Un grand d
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l’esprit ; ils hasardent, que dis
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dessus de l’intrigue et de la cab
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I0I (VI) La ville dégoûte de la p
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4 (I) Les grands se piquent d’ouv
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Les grands dédaignent les gens d
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délicatesse, et s’emparent de ce
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nous empêchera de nous faire nomme
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Il semble que la première règle d
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mez par un long détail de ce qu’
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Les princes, sans autre science ni
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contre sa poitrine ; il demande ens
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possible ; sachons perdre dans l’
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L’on doit se taire sur les puissa
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Quand on veut changer et innover da
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I0 (IV) Le peuple paisible dans ses
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capitulera après huit jours de tra
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ministres étrangers sur les propos
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fatigue les autres, et les pousse j
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vous ne faites que succéder. Ayez
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l’abondance, la douceur de la soc
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3I (VII) Si les hommes ne sont poin
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ennemi de la souveraineté, s’il
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De l’homme I (I) Ne nous emporton
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7 (VI) Ménalque descend son escali
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de son feu, et dont, avant de prend
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tous de la main d’un excellent pe
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la paresse, de la stupidité, de la
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I6 (II) L’on demande pourquoi tou
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(V) À quelques-uns l’arrogance t
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qu’une tapisserie, qu’une pendu
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L’on espère de vieillir, et l’
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Les enfants n’ont ni passé ni av
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58 (IV) Qui doute que les enfants n
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Les hommes parlent de manière, sur
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d’être estimé à ce prix. Il y
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déjà chargés de leur propre mis
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toujours dans la vanité et dans la
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Tout le monde dit d’un fat qu’i
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Il coûte moins à certains hommes
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y ont une libre entrée ; toute une
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leur avarice ? Ce n’est point aus
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Gnathon ne vit que pour soi, et tou
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I24 (I) N** est moins affaibli par
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l’épée contre ses voisins, et p
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Le destin du vigneron, du soldat et
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I43 (VI) Le sot ne meurt point ; ou
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lui a été moins difficile de suiv
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expériences continuelles dans la c
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Il est étonnant qu’avec tout l
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Tel à un sermon, à une musique, o
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polis ; s’ils osent même citer l
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Suis-je mieux nourri et plus lourde
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jours dans son évêché, où il fa
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que les occasions, ou ce qu’on ap
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par la pointe de leurs cheveux ; c
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L’impertinent est un fat outré.
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La distance qu’il y a de l’honn
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comme à son insu : quelle verve !
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empli de grandes et sublimes idées
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(V) « L’on peut, ajoute ce philo
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76 (V) Il y a dans les meilleurs co
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qu’aux superficies, je ne laisser
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de nos sensations, n’a aucune cha
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comme ceux mêmes qui ont pris la p
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César n’était point trop vieux
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C’est un noir attentat, c’est u
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État ; est-ce assez ? à leur int
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Mais comme vous devenez d’année
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qu’impossible à concevoir, ou s
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taire, où il se fixe, où il se la
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Mais quand il ajoute que les livres
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qui n’a point d’autre ministèr
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parer les avenues d’une foire et
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l’accompagner, qui les relève et
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ne sied plus : il porte une perruqu
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autrement que des lèvres, et même
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l’ombre de la dévotion lui convi
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L’on a été loin depuis un sièc
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De quelques usages I (I) Il y a des
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I6 (IV) Il y a des choses qui, rame
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Il y a plus de rétribution dans le
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sonnable, dont la maladie est sans
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Ce n’est pas une honte ni une fau
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43 (I) Le devoir des juges est de r
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La question est une invention merve
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les différends des hommes : les ju
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punément dans sa province tout ce
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La témérité des charlatans, et l
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L’on ne peut guère charger l’e
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patrie, étaient-ils sages ou insen
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cel, jouvenceau ; et cela sans que
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De la chaire I (I) Le discours chr
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leur premier point ; d’une autre
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l’éloquence humaine, et paré de
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I8 (I) Le nom de ce panégyriste se
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25 (IV) L’. de Meaux et le P. Bou
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prédicateur, on croit voir qu’il
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prêcher apostoliquement ? et quel
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compte les arpents, et dont on mont
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sur la terre des grands assez grand
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I9 (I) Les hommes sont-ils assez bo
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de sa dictature : avouez-le, Lucile
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Si toute religion est une crainte r
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Si ma religion était fausse, je l
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pense, ou qui soit plus noble et pl
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marche, dans leurs révolutions et
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il y en a qui n’ont que des bouto
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vous mettre à votre atelier pour f
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DISCOURS DE RÉCEPTION À L’ACAD
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Discours prononcé dans l’académ
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vait, de la France, à qui il avait
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Mais avec qui daignez-vous aujourd
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la mer ou à leur patrie, était-ce
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core s’il ne l’occupait plus. J
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