J'ai mang l'innocence - elgweb.com
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" J’ai <strong>mang</strong>é l’innocence "<br />
(Erwan Le Goffic)<br />
de photos de Christophe nu… Alors j’avais eu l’idée du polaroïd : pas besoin de<br />
développer quoi que ce soit, elles sortaient directement de l’appareil une fois la<br />
photo prise. J’avais aussi apporté une serviette de bain dans mon sac : J’avais<br />
fait des essais avant, et en l’enroulant tout autour de l’engin, ça limitait un peu le<br />
vacarme qu’il faisait à chaque prise. J’ai <strong>com</strong>mencé ainsi par prendre une photo<br />
de Christophe avec le pyjama déjà assez débraillé (par mes soins). J’avais un<br />
peu peur que le flash ou le bruit de l’appareil ne le réveille, mais rien…<br />
Alors je n’ai pas pris qu’une photo ce soir-là.<br />
Et contrairement à la dernière fois, cette fois-ci je voulais tout voir, alors après<br />
la veste, je m’en suis pris au pantalon : J’ai rabaissé doucement, prudemment, le<br />
bout de tissu qui me séparait de son intimité, car il ne portait pas de caleçon<br />
sous son pyjama. C’était délicieux de découvrir tout ça progressivement, au fur<br />
et à mesure que je tirais le tissu. Et puis je suis resté un moment hypnotisé<br />
devant ce qui m’était maintenant offert : ses couilles, son sexe… non pas qu’ils<br />
étaient de proportions particulièrement impressionnantes ou je ne sais quoi,<br />
d’ailleurs il ne bandait pas, non, c’était juste que je me l’étais tellement imaginé,<br />
que je l’avais tellement désiré, alors le voir <strong>com</strong>me ça, en vrai… enfin ! Et ça ne<br />
le rendait que plus beau. Alors ce soir-là, je l’ai senti, goûté, touché… bien sûr j’y<br />
allais doucement, craignant de le réveiller. Progressivement il a même bandé un<br />
peu… je pense que les somnifères devaient malgré tout bloquer l’érection, mais<br />
déjà le voir à demi excité m’a fait triper <strong>com</strong>me un fou. Et puis le contact doux et<br />
tendre de mes lèvres tout contre son prépuce, ma langue sur son gland, ma<br />
bouche plongeant de plus en plus loin sur son sexe… je n’ai pu alors<br />
m’empêcher de me branler en même temps… Tant pis pour l’envie de faire durer<br />
le plaisir.<br />
Mais alors j’ai vraiment pris mon pied.<br />
Et même après j’avais toujours envie de son corps, même si je n’ai pas<br />
rebandé de suite, j’ai continué à le caresser, enivré, drogué par ses formes, ses<br />
odeurs, le plaisir de le toucher, de lécher, d’humer ce corps tant désiré.<br />
Je ne suis reparti de chez lui que deux heures plus tard, fatigué par mes<br />
jouissances répétées, mais pleinement rassasié, et avec en souvenir dans mon<br />
sac, une vingtaine de photos de lui.<br />
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