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20 LES COMMUNAUX ET LA RÉVOLUTION FRANÇAISE.
place uniquement au point de vue juridique, dédaigne en partie
le côté économique de la question, ne se préoccupant nullement
d'utiliser, par le partage ou autrement, les biens attribués aux
paysans ou aux seigneurs; elle fait essentiellement oeuvre de
paix, de conservation sociale (I). Mais par là, elle est condamnée
par les paysans, qui chercheront dés lors à élire des mandataires
plus dociles(. Ainsi, lu démocratie ne nait pas des
assemblées pour descendre sur le pays; elle sort du pays
même, pour refluer dans les assemblées, elle s'impose aux
législateurs qui n'auront plus qu'à la formuler ; ce sera l'oeuvre
de la Législative et de la Convention.
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L'oeuvre de la Législative peut être appréciée au point do vue
statisLique, démocratique, économique et juridique. Laissons
ce dernier point de s'tie pour un moment, et disons tout de
suite qu'elle a d'abord essayé de connaiLre dans toute sou
ampleur la question de biens communaux, Bans toutefois arriver
à des précisions numériques sur l'étendue de ces biens;
ensuite qu'elle u, en hésitant, en se contredisant, obéi aux
suggestions de la masse rurale; enfin qu'elle u amorcé le problème
du partage des communaux, que devait résoudre la Con-
pas partagé par A. \'ialay La vente des biens nationaux pendant la Révolution
franQaise, Paris, 1908, in-8 e, p. 281-28), qui s illusionne même sur le
sens de la vente des biens nationaux, considérée par beaucoup de Constituants
essentiellement comme une mesure financière, propre à relever le
crédit de l'État. Cf. A. Marion, La vente des biens net,, Paris. 5908, in_SO.
(t) Il faut noter que le Code rural, volé par la Constituante le 28 septembre
1191, ne contient rien sur les communaux; il n'y figure qu'une allusion
a l'article 25 du titre II. Le Code traite au conirahe en détail la ques-
tion connexe du parcours et de la vaine p&ture.
(2) Cette interprétation économique de l'histoire politique devrait s'appuyer
sur l'étude des élections k la Législative; pour cette etude, les monographies
locales manquent encore. Elle repose toutefois sur plusieurs des
textes que j'ai donnés dans mon recueil sur Le partage des biens communaux.
Cf. p. 723. En tout cu, il ne fait aucun doute que les explications purement
politiques de la Rév,,hilton sont insurlicantes. lhypothe que ,j'a-
dupte jusqu'à preuve du c'' Ir ur s ,e'lsite ,srfa tn ' rI tà Vii -t rv su'
des asssmhI ' ss révoutiuunaIr.