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LES COMMUNAUX ET LA RÉVOLUTION FRANÇAIiE. 739
postérieurement, dans des recueils officiels (I) ou semi-officiels
( e) . Mais c'est dans les procès-verbaux des conseils
géntraux (3) et dans . les archives des directoires départernentaux
(4), qu'on trouvera sans doute les principaux documents
qui permettent de connaître l'exécution du décret du 10 juin
1793 (s) . Des exemples nous sont donnés pour le département
y s eu d'autres enquètes que celle-li. Ou trouverait, parait-il aux archives
de l'Yonne des røponses précises aux questions du département.
(1) Journal d'agriculture et de prospérité publique publié par le Cornue ce'irai
du miiisl?re de l'Intérieur, vnd&n. an Il, p. 1* 4 (Arch. nat,, A[)XXA 270.
12 Feuille du cultivateur, 22 messidor an IV. p. 229 sq. (On y proteste
contre L'emblaventent des landes défrichées, et la diminution consécutive du
nombre des bestiaux, forcés d'autre pari, de dévaster les propriétés particulières);
an V, n e 18, p- Ili. Il faut noter particulièrement un passage due
étude de F.-Il. Gilbert, professeur vétérinaire et membre de la Commission
d'agriculture et des arts, sur les meilleure moyens de parvenir à régénérer la
race des bêles é laine, adressée aux agriculteurs des pays de petite culture
et généralement à tous les possesseurs de petites exploitations et de petits
troupeaux, dans la Feuille du cuUivateus', du 27 brumaire an IV, p. 393
« Ce qui s fait disparaltre les bestiaux, ce n'est ni le partage, ni le défrichement
des communaux, c'est uniquement le mauvais usage qu'on s fait des
portions défrichées. On s'est empressé de les cultiver en blé, et on s'est
privé des moyens d'en entretenir la source, on s'est privé de la fabrique des
engrais, en un mot des pâturages. Il n'est pas un cultivateur, pour peu qu'il
soit instruit, qui ne convienne qu'au arpent de terre communale, cultivé en
luzerne, en trèfle, en sainfoin ou en racines, telles que pommes de terre,
navets, carottes, betteraves, etc., fourniront Flue de nourriture aux animaux,
que dix arpents en nature de commun. Il ne s'agit donc, pour rendre las
communaux partagés et défrichés tout â la fois utiles, et à la multiplication
des bestiaux, et à la reproduction des grains, que d'en consacrer toujours une
partie aux herbages naturels, si le sol cri est susceptible, ou artificiels, dans
le cas contraire. La population desbestiaux y gagnerait encore plus en qualité
qu'en quantité. On ne verrait plus, il est vrai, des animaux déformés par
une horrible maigreur se tramer d'un pas laborieux sur une vaste étendue de
terrain, pour se procurer une subsistance inauffisanic; mais les étables se
rempliraient de vaches, de leurs mamelles distendues rouleraient des ruisseaux
de lait, et leurs engrais déposés sur les parties mises en culture assureraient
àces parties une inépuisable fertilité s. - La Feuille du cultivateurs été
sous In Convention l'organe de la Commission d'agriculture et des arts; soue
e Directoire les membres du bureau d'agriculture du ministère de l'intérieur
y ont écrit.
(3) Série F" III des Archives nationales cL L des archives départementales.
(4( Série I. des archives départementales, avec subdivision O, consacrée
aux communaux,
(5) Il serait excellent que des monographies départementales nous ren-