Un seul programme - Population Council
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Cette fiche<br />
accompagne<br />
l’unité 6, p. 178.<br />
cancers de l’appareil génital<br />
Les cancers de l’appareil génital peuvent affecter les hommes<br />
comme les femmes. Quelques-uns des plus courants sont<br />
décrits ci-dessous.<br />
Cancers de l’appareil génital féminin<br />
Le cancer du sein est le plus courant et le plus mortel chez<br />
les femmes des pays développés et en développement. Il<br />
représente 1/10e des nouveaux cancers déclarés chaque année<br />
dans le monde. En deuxième place, le cancer du col utérin<br />
frappe principalement dans les pays en développement où on<br />
dénombre, faute de dépistage adéquat, les quatre cinquièmes<br />
des cas et des décès résultants. Pour tous les types de cancer,<br />
le diagnostic et le traitement précoces rendent la guérison plus<br />
probable.<br />
Dépistage du cancer du sein<br />
Le cancer du sein se dépiste par examen manuel et<br />
mammographie. Les femmes de plus de 20 ans devraient<br />
s’examiner et se palper les seins une fois par mois pour y<br />
détecter les changements. Les écoulements teintés de sang<br />
ou purulents des mamelons ou les nouvelles grosseurs<br />
dures doivent être examinés par un prestataire de santé.<br />
Les directives de dépistage du cancer du sein (examens<br />
et procédures cliniques) varient largement, suivant les<br />
facteurs de risque individuels et les ressources locales. Le<br />
mammogramme est une radiographie du sein capable de<br />
détecter les changements potentiellement cancéreux. La<br />
mammographie ne détecte cependant pas tous les cancers<br />
et peut aussi détecter des anomalies non cancéreuses,<br />
comme déterminé par d’autres tests. En cas d’anomalie,<br />
une biopsie (analyse en laboratoire) est effectuée pour<br />
déterminer s’il s’agit d’un cancer. Huit grosseurs sur 10 ne<br />
sont pas cancéreuses. Le cancer du sein peut être traité par<br />
une intervention chirurgicale, par radiothérapie et/ou par<br />
chimiothérapie (médicaments).<br />
256 <strong>Un</strong> <strong>seul</strong> <strong>programme</strong><br />
Prévention du cancer du col utérin<br />
Le cancer du col de l’utérus est pour la plupart causé par<br />
certains types de papillomavirus (PVH ou HPV, voir la la<br />
fiche relative aux IST). Il existe un vaccin contre certains<br />
HPV, à administrer de préférence aux filles jeunes, avant<br />
qu’elles ne deviennent sexuellement actives. Le préservatif<br />
réduit aussi le risque d’infection. <strong>Un</strong> frottis (test de<br />
Papanicolaou), effectué lors d’un examen pelvien peut<br />
détecter les cellules ou lésions précancéreuses, aisément<br />
traitables. Il convient, si possible, de tester régulièrement les<br />
femmes sexuellement actives.<br />
Cancer de l’ovaire<br />
Le cancer de l’ovaire affecte davantage les femmes des pays<br />
développés et de plus de 55 ans. Il ne présente souvent aucun<br />
symptôme avant d’atteindre un stade relativement avancé. Les<br />
méthodes diagnostiques et de traitement en sont encore à un<br />
stade de développement initial.<br />
Cancers de l’appareil génital masculin<br />
L’organe génital masculin le plus vulnérable au cancer est<br />
la prostate. Le cancer de la prostate affecte généralement les<br />
hommes plus âgés et il progresse lentement. Le cancer du<br />
testicule affecte davantage les hommes jeunes (de 18 à 35<br />
ans) ; il est cependant moins courant et est généralement<br />
guérissable s’il est détecté tôt. Les hommes peuvent aussi<br />
apprendre à se palper pour identifier les grosseurs anormales<br />
au niveau des testicules. Quelques souches de papillomavirus<br />
(mais pas les souches qui causent les verrues) peuvent mener<br />
un cancer du pénis ou de l’anus.