Un seul programme - Population Council
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Cette fiche<br />
accompagne<br />
l’unité 7, pp. 203 et<br />
204.<br />
infections de l’appareil génital non transmises par voie sexuelle<br />
Comment définir les infections de l’appareil génital ?<br />
Les infections de l’appareil génital (IAG) sont dues à trois<br />
causes principales :<br />
• la transmission sexuelle [voir les fiches relatives aux IST et<br />
VIH] ;<br />
• l’introduction ou la propagation accidentelle de bactéries<br />
dans l’utérus lors d’une procédure médicale telle que<br />
l’insertion d’un stérilet ou lors d’un accouchement ; et<br />
• la prolifération d’organismes normalement présents dans le<br />
vagin. Les plus courantes de ces infections, dites endogènes,<br />
sont la candidose et la vaginose bactérienne.<br />
Candidose<br />
La candidose, aussi appelée mycose génitale, est causée par un<br />
champignon, par développement du candida naturellement<br />
présent dans le vagin. Les signes en sont d’épaisses pertes<br />
blanches, une démangeaison ou rougeur intense de la vulve<br />
et du vagin et l’irritation vaginale lors des rapports sexuels,<br />
mais l’infection est parfois asymptomatique. La candidose est<br />
aisément traitable. Elle affecte plus souvent les femmes dont le<br />
système immunitaire est faible, enceintes ou sous traitement<br />
antibiotique. Elle est parfois source de démangeaisons et de<br />
gêne chez l’homme aussi. D’autres parties humides du corps<br />
peuvent être affectées.<br />
Vaginose bactérienne<br />
Le vagin abrite normalement de « bonnes » et « mauvaises »<br />
bactéries vivant en équilibre. La vaginose bactérienne (VB)<br />
est le résultat d’une prolifération anormale de bactéries<br />
nuisibles qui perturbent l’équilibre biochimique du vagin.<br />
Les symptômes les plus courants sont les fines pertes grises,<br />
blanches, jaunâtres ou verdâtres ; la mauvaise odeur, surtout<br />
après les rapports sexuels ou pendant les règles, ou les<br />
260 <strong>Un</strong> <strong>seul</strong> <strong>programme</strong><br />
démangeaisons et douleurs vaginales. Plus de la moitié des<br />
femmes ne présentent aucun symptôme. Traitable, la VB ne<br />
cause généralement pas de complications mais elle peut être<br />
grave et accroître la vulnérabilité aux VIH et autres IST, à<br />
l’infection génitale haute [voir la fiche relative aux IST] et, chez<br />
les femmes enceintes, à un risque accru d’accouchement avant<br />
terme ou de poids insuffisant à la naissance.<br />
Comment réduire l’incidence des infections de l’appareil<br />
génital transmises par voies autres que sexuelles ?<br />
Les femmes doivent éviter les douches vaginales, l’insertion<br />
vaginale d’herbes, agents ou produits « dessicatifs » ou<br />
« resserrants » ; et la prise inutile d’antibiotiques. Elles doivent<br />
toujours s’essuyer d’avant en arrière (de l’orifice urinaire vers<br />
l’anus) pour éviter la propagation de microbes de l’anus vers<br />
le vagin ou l’orifice urinaire. Les sous-vêtements synthétiques<br />
(en polyester) et les pantalons serrants qui restreignent la<br />
circulation de l’air doivent être évités.<br />
Comment une procédure médicale peut-elle causer une<br />
infection de l’appareil génital ?<br />
Les IAG peuvent aussi résulter de l’introduction de bactéries<br />
dans l’utérus par un instrument non stérile, ou du transport<br />
par un instrument d’une infection vaginale ou cervicale<br />
vers l’utérus, où elle se propage. Ces IAG peuvent résulter de<br />
procédures telles que l’IVG ou l’insertion d’un stérilet, ou<br />
d’un accouchement. Non traitées, elles peuvent donner lieu<br />
à une grave infection génitale haute. Les services médicaux<br />
doivent veiller à entretenir des conditions stériles lors de telles<br />
procédures. Il est essentiel de procéder au dépistage (et au<br />
traitement) de toutes infections préexistantes avant l’insertion<br />
d’un instrument à travers le col de l’utérus.