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Prince Vladimir Ghika Ambassadeur de Dieu - Remus Mircea Birtz ...

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Notes).<br />

256<br />

d’un grand terrain semé d’arbres».1 Pour ce «grand projet d’hopital»,<br />

toujours à coté du <strong>Prince</strong> <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> «la cheville ouvrière» était<br />

le docteur Paulesco, «l’un <strong>de</strong>s futurs donateurs et fondateurs».2<br />

Le réalisation <strong>de</strong> ces idées <strong>de</strong>mandait cependant <strong>de</strong>s fonds qui<br />

n’existaient pas. Mais V avait une confiance sans bornes en <strong>Dieu</strong>,<br />

qui «a poussé»3 à la création <strong>de</strong> l’oeuvre; car «tout vient <strong>de</strong> Lui –<br />

écrivait-il –, et nous ne travaillons que pour Lui. Il rouvera a nous<br />

faire donner, par les dispensateurs <strong>de</strong> ses largesses, ce qui manque<br />

à <strong>de</strong>s oeuvres que non seulement Il doit bénir, mais qu’Il inspire<br />

Lui-même et dont il est l’Auteur responsable, Lui, le seul bon».4 Il<br />

prevoyait <strong>de</strong>s contributions <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s Roumains, mais il croyait<br />

que «pour ne rien froisser <strong>de</strong>s intentions possibles <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce»,<br />

l’emploi <strong>de</strong> ces ressources <strong>de</strong>vait être limité à «Brthléem» même, «dont<br />

l’importance et les besoins vont croissant». Il adressa alors un<br />

chaleureux appel au Supérieur <strong>de</strong>s Pères Lazaristes, lui <strong>de</strong>mandant<br />

son ai<strong>de</strong>. «Des secours extérieurs et <strong>de</strong>s secours assez prompts, voilà<br />

ce qu’il faudarit – écrivat-il. Ils nous viendront, je l’espère. Nous<br />

étions jusqu’ici, comme je vous le disais naguère, un pays plus<br />

maltraité que la Chine, puisque, à la différence <strong>de</strong> l’Empire du Milieu,<br />

nous ne possédions aucune congrégation <strong>de</strong> Charité et pas une<br />

oeuvre vraiment catholique. La Chine intéresse beaucoup <strong>de</strong> bonnes<br />

âmes. Que la Roumanie les intéresse aussi!... sans compter que c’est<br />

moins loin et qu’on peut plus facilment y aller voir. Tachons <strong>de</strong> le<br />

rappeler au mon<strong>de</strong> catholique».5<br />

L’oeuvre <strong>de</strong> charité, conçue sur <strong>de</strong> plus larges bases, prit en réalité<br />

un grand essor. Les prévisions <strong>de</strong> <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> se réalisèrent. Les<br />

Filles <strong>de</strong> la Charité «ont, en un rien <strong>de</strong> temps, conquis le coeur <strong>de</strong><br />

tout le mon<strong>de</strong>». Jusqu’à la veille <strong>de</strong> la première guerre mondiale on<br />

parvint à établir «tour à tour <strong>de</strong>ux dispensaires, un asile, un<br />

orphelinat, un hopital, un ‘home’, une association très vivante <strong>de</strong><br />

1. Vl. <strong>Ghika</strong>, lettre du 2 Aout 1906 (p. 89).<br />

2. I<strong>de</strong>m (p. 88).<br />

3. Vl. <strong>Ghika</strong>, lettre à Mr. A. Fiat, écrite à Bucarest le 26 Nov. 1905 (p. 85).<br />

4. Vl. <strong>Ghika</strong>, lettre du 2 Aout 1906 (p. 89).<br />

5. I<strong>de</strong>m (p. 90).<br />

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Dames <strong>de</strong> la Charité, <strong>de</strong>s oeuvres paroissiales, <strong>de</strong>s ambulances <strong>de</strong><br />

guerre».1 Le couronnement, certes, <strong>de</strong> tous ces oeuvres, était le<br />

Sanatorium St. Vincent <strong>de</strong> Paul, fondé avec l’ai<strong>de</strong> du docteur<br />

Paulesco et <strong>de</strong> Madame Arion-Păcleano. La réalisation <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier<br />

projet donna auxoeuvres <strong>de</strong>s Filles <strong>de</strong> la Charité un caractère plus<br />

stable. L’archevêque Netzhammer, quelques années après l’arrivée<br />

<strong>de</strong>s Filles <strong>de</strong> la Charité, leur <strong>de</strong>manda <strong>de</strong> n’appuyer plus leur oeuvres<br />

sur la charité publique. C’est ainsi que «le petit hopital modèle en<br />

projet <strong>de</strong>viont une nécessité vitale pour gagner sa vie, le pain <strong>de</strong>s<br />

orphelines, l’entretien du dispensaire gratuit... C’est alors que M-me<br />

Arion-Păcleano donne le terrain et la maison <strong>de</strong> la Chaussée Jianu,<br />

que l’on quitte le bâtiment <strong>de</strong> la rue Popa Tatu».2 Les plans mêmes<br />

<strong>de</strong> ce Sanatorium furent l’oeuvre du docteur Paulesco,3 qui en assura<br />

le functionnement avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses disciples.4 L’enthousiasme et

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