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Prince Vladimir Ghika Ambassadeur de Dieu - Remus Mircea Birtz ...

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<strong>de</strong> vue: „Il y a dans la douleur – dit-il-, quelque chose <strong>de</strong> l’essence<br />

mystique du sacrement. Elle este comme un sacrement du néant, le<br />

sacrement <strong>de</strong>s absences réelles, une sorte <strong>de</strong> sacrement a<br />

rebours... <strong>Dieu</strong> porté par le vi<strong>de</strong>”.2<br />

Le programme d’édition conçu par Mgr. <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> était<br />

assez vaste. En 1932 il voulait publier encore un secon<strong>de</strong> volume<br />

sur La souffrance: puis Physionomie spirituelle <strong>de</strong> la Messe orientale,<br />

Chant grégorien et chant oriental, Leçon sur l’Histoire <strong>de</strong> l’Eglise,<br />

Barrabas ou le préfère (mystère évangélique), Patrie-Nationalisme-<br />

Eglise, et Au fil <strong>de</strong> la Vie. Mais ces volumes ne parurent pas. D’autres<br />

activités absorbèrent son temps et conduisirent ses énergies dans<br />

d’autres directions.<br />

Plus tard, en 1935, continuant son activité a Paris, il revient a<br />

ses premières étu<strong>de</strong>s et publications faites en Roumanie, c’est a dire<br />

a l’Histoire; car a cote <strong>de</strong> ses oeuvres pour la culture spirituelle <strong>de</strong>s<br />

nouvelles générations, l’histoire resta pour lui une activité <strong>de</strong><br />

préférence. Cette année la il publia a Iaşi (Roumanie), dans un volume<br />

intitule Spicuiri istorice (Glanures historiques), les articles et les<br />

documents qu’il avait publies dans les revues roumaines „Convorbiri<br />

literare” et „Revista catolică” (1907-1914). Ici aussi le projet était<br />

vaste... Il promettait que „ ce volume serait le commencement d’une<br />

série <strong>de</strong> publications historiques, tirées surtout <strong>de</strong>s archives romaines<br />

et <strong>de</strong>s archives familiales”.3 Il donna le <strong>de</strong>uxième, avec <strong>de</strong>s<br />

documents concernant le <strong>Prince</strong> Grégoire <strong>Ghika</strong> II-e (1660-1673)<br />

et Grégoire <strong>Ghika</strong> VII-e (1777). Pourtant il n’arriva pas à continuer<br />

cette publication. Nous ne connaissons pas les raisons <strong>de</strong> cette<br />

interruption, mais nous supposons qu’il n’eut pas le loisir <strong>de</strong> réaliser<br />

ses projets. était la „théologie du besoin” qui, dans la vie, avait la<br />

première place.<br />

1. Vl. <strong>Ghika</strong>, La Liturgie du prochain, p. 13.<br />

2. Vl. <strong>Ghika</strong>, La souffrance, I, Paris 1932, p. 9.<br />

3. Vl. <strong>Ghika</strong>, Spicuiri istorice, Iaşi 1935, Introd.<br />

300<br />

11. Les lépreux<br />

La clôture <strong>de</strong> la Maison St. Jean, d’Auberive, fut considérée par<br />

<strong>Vladimir</strong> comme voulue par <strong>Dieu</strong>, afin d’être rendu libre pour une<br />

autre oeuvre, et il s’appela a en commencer une beaucoup plus dure<br />

que celles auxquelles il s’apprêta a en commencer une beaucoup plus<br />

dure que celles auxquelles il était entraîne jusqu’alors: le soin <strong>de</strong>s<br />

lépreux<br />

Son voyage au Japon (19339 avait laisse dans son âme une<br />

affreuse image. Il était aller dans ce pays pour „installer... une Maison<br />

<strong>de</strong> Carmélites”, et avait célèbre la Messe <strong>de</strong> Noël parmi les lépreux.<br />

„Les chants sortis <strong>de</strong>s gosiers mutiles par le mal affreux”1 l’avaient<br />

bouleverse. „Il racontait que donnant la communion... il ne pouvait<br />

plus dans certains cas reconnaître le <strong>de</strong>ssin du visage qu’il avait<br />

<strong>de</strong>vant lui; il ne savait ou poser l’hostie”.2 Cette image, qui ne le<br />

quittait plus, attirait sa générosité. Les autres souffrances humaines,<br />

qu’il avait connues, lui semblaient assez loin <strong>de</strong> cette forme <strong>de</strong> fléau.<br />

Ces lépreux représentaient donc une plus fidèle image du Christ<br />

souffrant et appelaient davantage l’image <strong>de</strong> Christ consolateur, pour

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