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Prince Vladimir Ghika Ambassadeur de Dieu - Remus Mircea Birtz ...

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son frère, il avait eu, en 1942, „une assez extraordinaire syncope,<br />

due à une chute <strong>de</strong> tension artérielle, et qui aurait été certainement<br />

1. G. Chorong, p. 59. Démètre <strong>Ghika</strong>, avec son épouse, partit pour l’Occi<strong>de</strong>nt<br />

avec ceux <strong>de</strong> la Cour, après le départ du train royal, c’est à dire le 25<br />

Janvier 1948 (Elisabeth D. <strong>Ghika</strong>, Notes).<br />

2. „La loi <strong>de</strong> nationalisation concernait les hôpitaux et tout ce qui avait eu<br />

une utilisation sanitaire. Elle ne concernait donc ni la chapelle ni<br />

l’aumônerie. Les communistes durent lâcher en partie l’aumônerie. Les<br />

communistes durent lâcher en partie l’aumônerie; mais ils ont pu en<br />

prendre la propriété par un autre biais” (G. Chorong, Notes).<br />

3. G. Chorong, pp. 51-52<br />

4. La persécution contre l’Eglise catholique <strong>de</strong> rite oriental avait commencé<br />

en 1948.<br />

5. G. Chorong, p. 75.<br />

309<br />

fatale şi le docteur Paulian, qui venait le prendre pour visiter <strong>de</strong>s<br />

officiers blesses, ne fut arrive à ce moment. Pendant quelque temps,<br />

il fut encore sujet a ces syncopes, ne pouvant, <strong>de</strong> sur son lit, relever<br />

la tête sans perdre connaissance”.1 Plus tard, après la conversion<br />

monétaire du 15 Août 1947, sa détresse avait pris un haut <strong>de</strong>gré:<br />

les plus frappes alors furent „ceux qui étaient pas salaries et qui<br />

n’avaient pas d’or a changer. Chez Démètre <strong>Ghika</strong>, ou résidait Mgr.,<br />

il n’y eut pas <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> durant quatre mois au moins”, et dans le<br />

grand bâtiment, ou il habitait, régna aussi un „immense... désespoir”.<br />

Ces souffrances d’autrui certainement n’ont pas laisse indifférent<br />

Mgr. <strong>Ghika</strong>.2 De suite, en Janvier 1948, il subit une opération <strong>de</strong><br />

hernie dans le Sanatorium St. Vincent, mais la guérison ne fut pas<br />

parfaite, car la blessure, a la suite d’un faux pas, se rouvrit, et ainsi<br />

en Septembre 1949 il dut être opère une secon<strong>de</strong> fois, dans l’hôpital<br />

Colţea. Les infirmités se prolongèrent même après, puisque en 1950<br />

il <strong>de</strong>mandait <strong>de</strong>s médicaments.3 A toutes ces souffrances on doit<br />

ajouter la douleur <strong>de</strong> la séparation d’avec son frère.4<br />

Les misères <strong>de</strong> la vie, dans ces années difficiles, n’arrêtèrent pas<br />

son activité. Tout le temps qu’il resta avec son frère, il eut le même<br />

rythme <strong>de</strong> vie, recevant le matin et faisant <strong>de</strong>s visites l’après-midi.<br />

Transfère au Sanatorium, il put aussi continuer à recevoir tous ceux<br />

qui voulaient l’approcher. Mais après la nationalisation du<br />

Sanatorium, habitant a aumônerie, il n’avait plus la même liberté; il<br />

célébrait la Messe a la chapelle du Sacre Coeur „et recevait a la<br />

sacristie, car, chez lui, il ne pouvait recevoir que <strong>de</strong>ux fois par semaine,<br />

le dimanche et le jeudi, <strong>de</strong> 2 h. A 4 h. Et encore le visiteur <strong>de</strong>vait-il<br />

laisser au portier son bulletin d’i<strong>de</strong>ntité”. Néanmois „il circulait un peu<br />

en ville pour visiter régulièrement un ou <strong>de</strong>ux mala<strong>de</strong>s”.5<br />

1. G. Chorong, p. 51. Mgr. <strong>Ghika</strong> „en avait déjà subi une /opération/, très longue<br />

et grave, bien <strong>de</strong>s années auparavant, à Rome, où, durant sa pénible<br />

convalescence, lui parvint la nouvelle du commencement <strong>de</strong> désagrégation<br />

<strong>de</strong> ses fondations religieuses à Auberive” (Elisabeth D. <strong>Ghika</strong>, Nottes).<br />

2. G. Chorong, pp. 51,59.<br />

3. G. Chorong, p. 51. Après cette <strong>de</strong>rnière opération, Mgr. <strong>Ghika</strong> a fait „une<br />

douzaine <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> convalescence à la Nonciature” (J. Mouton, p. 34/<br />

6. G. Chorong, Notes).

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