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Prince Vladimir Ghika Ambassadeur de Dieu - Remus Mircea Birtz ...

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1. Dém. <strong>Ghika</strong>, pp. 31/1-2.<br />

2. Yvonne Estienne, p. 35.<br />

3. Yv. Estienne, p. 36.<br />

4. Dém. <strong>Ghika</strong>, p. 31/2.<br />

5. Dém. <strong>Ghika</strong>, p. 31/2.<br />

6. Dém. <strong>Ghika</strong>, p. 31/2-3.<br />

237<br />

puritaines. Cependant les disscussions sur la Bible – qui étaient <strong>de</strong><br />

rigueur à table –, semblent avoir laissé en <strong>Vladimir</strong>, et pour toute sa<br />

vie, une veritable aversion pour les discussions bibliqurs. Même<br />

l’action <strong>de</strong> grâces, que le maître <strong>de</strong> la maison faisait fidèlement après<br />

le repas, à genoux, le nez sur son siège, exerça plutot une influence<br />

négative: le jeune homme, qui fut toujours spirituel, trouvait cette<br />

manière <strong>de</strong> prier bien cacasse.1 On n’y avait pas à Toulouse d’église<br />

orthodoxe. Mais «venant en vacances d’été en Roumanie, <strong>Vladimir</strong><br />

et Démètre... communiaient avec leur mère, au hasard <strong>de</strong>s conjonctures,<br />

et gardaient un médiocre souvenir <strong>de</strong> leurs contacts avec<br />

<strong>de</strong>s pretes <strong>de</strong> qualité assez médiocre eux mêmes».2 Et <strong>Vladimir</strong> dut<br />

souffrir pendant <strong>de</strong> longues années <strong>de</strong> ces peines intérieures, <strong>de</strong> cette<br />

crise d’âme, avant d’arriver à une solution.<br />

De Toulouse, en Octobre 1893, <strong>Vladimir</strong> et Démètre <strong>Ghika</strong>,<br />

accompagnés toujours par Ma<strong>de</strong>moiselle Divorne, partirent pour<br />

Paris, dans le but <strong>de</strong> suivre tous <strong>de</strong>ux l’Ecole <strong>de</strong>s Sciences Politiques.<br />

Ils apportaient avec eux non seulement les connaissances obtenues<br />

au lycée, mais aussi la licence en droit, passée à l’Université <strong>de</strong><br />

Toulouse. A Paris <strong>Vladimir</strong>, portant, fut atteint d’une fausse angine<br />

<strong>de</strong> poitrine. Les mé<strong>de</strong>cins le consi<strong>de</strong>rèrent comme risquant, plus tard,<br />

une vraie maladie du coeur – ce qui ne s’est pas avéré –, et outre<br />

l’obtention <strong>de</strong> disperse <strong>de</strong> service militaire, lui firent suspendre ses<br />

étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Sciences politiques et lui prescrivirent une vie calme et sans<br />

effort cérébral. Il poursuivit, cependant, son séjour à Paris avec son<br />

frère. Démètre, ses étu<strong>de</strong>s terminées, entra dans le Corps<br />

Diplomatique roumain, comme attaché à la Legation <strong>de</strong> Paris. En<br />

1895, comme il <strong>de</strong>vait faire son service militaire, les <strong>de</strong>ux frère<br />

rentrèrent en Roumanie.<br />

De retour dans son pays, <strong>Vladimir</strong> préféra n’accepter aucune<br />

charge officielle, et rester auprès <strong>de</strong> sa mère, pour l’ai<strong>de</strong>r dans<br />

l’administration <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> la famille. Ces occupations lui laissaient<br />

le temps <strong>de</strong> fréquenter la haute société roumaine et même <strong>de</strong><br />

poursuivre <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s. Son sens aigu <strong>de</strong> l’art et son esprit ouvert à<br />

1. Dém <strong>Ghika</strong>, p. 31/2; G. Chorong, p. 70.<br />

2. Dém. <strong>Ghika</strong>, p. 31/2.<br />

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tous les problèmes <strong>de</strong> culture, l’amenèrent à entrer en relation avec<br />

les milieux intellectuels et spécialement avec les membres <strong>de</strong> la société<br />

littéraire «Junimea», qui tint le sommet <strong>de</strong> la culture roumaine pour<br />

un bon <strong>de</strong>mi siècle. L’amour <strong>de</strong> ses glorieux ancêtres et la vénération<br />

pour le passé du peuple roumain, le conduisirent vers la bibliotèque<br />

<strong>de</strong> L’Académie roumaine, ou, en feuilletant livres et manuscrits, il<br />

fit <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s très poussés d’histoire <strong>de</strong>s Principautés roumaines.1<br />

Ainsi il compléta sa culture acquise en Franse, se familiarisant avec<br />

le présent et le passé du peuple roumain.

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