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Prince Vladimir Ghika Ambassadeur de Dieu - Remus Mircea Birtz ...

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2. Etu<strong>de</strong>s, 1923 (t. 175), p. 755.<br />

3. L. Massignon, p. 34.<br />

4. G. Chorong, p. 68.<br />

5. La Doc. Cath., 1923 (X), col. 685 n. 1.<br />

281<br />

La cérémonie <strong>de</strong> l’ordination fut faite d’après le rite latin. L’abbé<br />

<strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> continua donc d’être <strong>de</strong> ce rite, incardiné „à titre<br />

patrimonial” dans le diocèse <strong>de</strong> Paris.1 Mais on peut dire qu’il<br />

appartenait in radice – par le baptème, par la confirmation, par la<br />

déscendance <strong>de</strong> parents orientaux –, au rite oriental. Le Souverain<br />

Pontife Benoît XV, d’ailleurs, lui donna la faculté <strong>de</strong> célébrer aussi<br />

dans le rite constantinopolitain.2 Et même en célébrant en rite latin,<br />

il conservait quelque chose <strong>de</strong> son accent oriental.<br />

A l’abbé – puis à Monseigneur – <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> on témoigna le<br />

plus grand respect. Aux amis et disciples il donnait „le sentiemnt<br />

immediat d’un rare privilège, celui d’avoir approché la sainteté”.3 Il<br />

avait „une auréole <strong>de</strong> blancheur autour d’une physionomie<br />

singulièrement fine et douce”4 à ses 50 ans au moment <strong>de</strong><br />

l’ordination. C’était „un saint <strong>de</strong> Vitrail”.5 Mais cette figure „teintée<br />

d’hiératisme” était aussi „habitée par une indomptable énergie”6 et<br />

par <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s vertus.<br />

7. La théologie du besoin<br />

L’abbé <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> commença son apostolat dans un esprit<br />

<strong>de</strong> pauvreté parfaite. Il s’installa chez les Pères Bénédictins (rue <strong>de</strong><br />

la Source), attiré cetainement aussi par l’esprit liturgique <strong>de</strong> cet Ordre<br />

qui répondait bien à ses tendances contemplatives, et là, étant<br />

chaleureusement accueilli, il eut sa „rési<strong>de</strong>nce habituelle”, „son port<br />

d’attache”7 pour tout le temps <strong>de</strong> son apostolat parisien, c’est à dire<br />

1. G. Chorong, p. 56.<br />

2. Dém. <strong>Ghika</strong>, p. 31/5. <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> „avait <strong>de</strong>mandé et obtenu l’usage<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux rites, puis la permission <strong>de</strong> dire la messe n’importe où (au chevet<br />

<strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s, en voyage, à domicile etc. ) et <strong>de</strong> confesser <strong>de</strong> même.<br />

C’étaient les seules faveurs qu’il eût sollicitées, avec celles <strong>de</strong> se rendre<br />

où il se croirait utile, <strong>de</strong> ne pas toucher <strong>de</strong> traitement, et, dès ses débuts<br />

sacedotaux d’être envoyé ‘où il y aurait beaucoup à fournir’” (Elisabeth<br />

D. <strong>Ghika</strong>, Notes).<br />

3. Jean Mouton, p. 34/1.<br />

4. Olphe-Gaillard, p. 4.<br />

5. J. Mouton, p. 34/1.<br />

6. O. Lacombe, p. 24.<br />

7. Dém. <strong>Ghika</strong>, p. 31/4.<br />

282<br />

jusqu’en 1939. Dans cette Abbaye il avait une chambre <strong>de</strong> moine,<br />

„pleine <strong>de</strong> livres où la religion, les lettres, les arts, l’histoire, la<br />

diplomatie se disputaient ses rares loisirs”.1 Mais dorénavant,<br />

absorbé par le soin <strong>de</strong>s âmes, il aura peu <strong>de</strong> temps pour se donner<br />

aux étu<strong>de</strong>s.<br />

Dans l’activité apostolique, qu’il venait d’inaugurer, il joiussait<br />

d’une gran<strong>de</strong> liberté. Puisque il n’avait „d’autres fonctions que celles<br />

auxquelles il allait librement se donner, il n’eut encore pour directives<br />

dans son apostolat que <strong>de</strong>s signes provi<strong>de</strong>ntiels interprétés par sa<br />

foi, son zèle et, parfois, par provi<strong>de</strong>ntiels inteprétés par son<br />

confesseur, qui était alors Mgr. Beaussart”.2 Il reçut sans doute,

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