Prince Vladimir Ghika Ambassadeur de Dieu - Remus Mircea Birtz ...
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omânismul, Bucarest, 1909; Patru ani <strong>de</strong> luptă, Bucureşti, 1912; Preotul<br />
ca Păstor, Bucureşti, 1908; Biserica din Regat 1908-1918, Bucureşti,<br />
1920; Primejdia bisericească şi naţională din Basarabia, Bucureşti, 1921;<br />
Cancerul Bisericii noastre, Bucureşti, 1935.<br />
A ce groupe <strong>de</strong> personnes on doit certainement ajouter aussi Mr.<br />
Theodorian-Carada, qui «était bien et <strong>de</strong>puis longtemps connu <strong>de</strong> Mgr. «<br />
<strong>Ghika</strong> ». Il traduisit, du français en roumain, un certain nombre d’ouvrages<br />
religieux et c’etait là une oeuvre que Mgr. estimait beaucoup et qu’il<br />
recommandait aux jeunes. Il a traduit en roumain le petit drame écrit<br />
par Mgr. <strong>Ghika</strong>: La femme adultère (G. Chorong, Notes).<br />
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sur et le plus durable».1 Pour le dépouillement <strong>de</strong> ces archives, il prévoit<br />
la nécessité d’une équipe, d’une école – voeu qui s’est réalisé après la<br />
première guerre mondiale par la création <strong>de</strong> l’Ecole roumaine <strong>de</strong> Rome.<br />
Ces articles du <strong>Prince</strong> <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> sont les premiers qu’on ait eu,<br />
en Roumanie, au sujet <strong>de</strong>s Archives du Vatican. Ainsi leur auteur ouvre<br />
une nouvelle voie à l’historiographie roumaine. Sa manière <strong>de</strong> présenter<br />
les choses est toute positive, il en écarte soigneusement la polémique, et<br />
imprime aux divergences d’opinions les traits d’une noble discussion.<br />
Plus tard, il dira du polémiste Cernăianu: Voici quelqu’un qui, autrefois,<br />
a failli m’entraîner dans une voie qui n’était pas la mienne».2<br />
A coté <strong>de</strong> cette activité, le <strong>Prince</strong> <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> continuait à travailler<br />
aussi sur le terrain purement religieux. Nous avons <strong>de</strong> lui, <strong>de</strong> cete<br />
époque, Méditations <strong>de</strong> «L’Heure Sainte» – <strong>de</strong> cette Heure-Sainte qu’’il<br />
fit le Jeudi Saint 1910, dans la chapelle <strong>de</strong>s Soeurs <strong>de</strong> St. Vincent <strong>de</strong><br />
Paul à Bucarest. Elles furent publiées à Rome, en 1912, avec<br />
l’imprimatur du Père Lepidi, qui certainement ne pouvait que se réjouir<br />
<strong>de</strong> ce petit chef-d’oeuve, <strong>de</strong>nse <strong>de</strong> pensée et <strong>de</strong> sentiments éléves.<br />
<strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> s’interessa beaucoup aussi, dans ce même temps,<br />
aux Roumains catholiques <strong>de</strong> rite oriental, qui en étaient à leurs débuts<br />
à Bucarest. Il les aida, en collaboration avec l’archevêché catholique<br />
<strong>de</strong> rite latin <strong>de</strong> Bucarest, à organiser leur culte, d’abord dans la chapelle<br />
<strong>de</strong>s baptêmes <strong>de</strong> la cathédrale St. Joseph, puis à l’eglise unie <strong>de</strong> Strada<br />
Polonă, quiand celle-ci fut édifiée (1909).3<br />
1. Revista catolică, 1912 (I), p. 204-206.<br />
2. G. Chorong, p. 54.<br />
3. G. Chorong,. 71.<br />
Pour les Roumains unis on a essayé d’envoyer <strong>de</strong>s missionnaires en<br />
Valachie au commencement du XIX-e siècle, mais sans succès. Plus tard,<br />
l’évêque <strong>de</strong> rite latin à Bucarest, Mgr. Hornstein, «n’ayant pu avoir <strong>de</strong><br />
prêtre uni pour Bucarest, <strong>de</strong>manda lui-même au Saint Père Léon XIII<br />
qu’il fut permis au diacre <strong>de</strong> rite latin, Stanislas Bartnowschi, élève au<br />
Collège Romain <strong>de</strong> Propagation <strong>de</strong> la Foi, <strong>de</strong> passer au rite roumain. Ce<br />
qui fut bienveillament accordé du métropolite roumain Victor Mihaly,<br />
l’onction sacerdotale dans le rite uni, en Juin 1903, et prit aussitot les<br />
foncions pastorales pour les unis <strong>de</strong> Bucarest, exerçant les fonctions sacrées<br />
dans la chapelle baptismale <strong>de</strong> la Cathédrale Saint Joseph. (La curé <strong>de</strong><br />
la cathédrale était alor le chanoine Baud, monégaste, qui fut pour le<br />
<strong>Prince</strong> <strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> un ami et un conseiller.)<br />
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De tous ces domaines d’activité, celui qui attirait pourtant <strong>de</strong> plus<br />
<strong>Vladimir</strong> <strong>Ghika</strong> c’était toujours l’action <strong>de</strong> charité. D’après lui, ce<br />
sont les «oeuvres <strong>de</strong> charité qui agissent par une inoubliable leçon<br />
<strong>de</strong> choses». Il leur avait donne son premier enthousiame et il