15.07.2013 Views

VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA

VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA

VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

LES INTERFACES : RELATIONS DE LA <strong>PHYSIQUE</strong> NUCLÉAIRE<br />

AVEC D'AUTRES DOMAINES<br />

Par les réactions 3 (3, «) 2 N où 3 désigne 3<br />

H ou<br />

"He :<br />

r\„, = — (16.0 ± 1.5) fr.l<br />

Traduit en termes de potentiels on a :<br />

V„„ — V„„ = — (0.2 ± 0.7) %<br />

La symétrie de charge est donc vérifiée à 1 % prés<br />

et on détecte une violation de l'indépendance de<br />

la charge de l'ordre de 2 %>. Pour étudier l'interaction<br />

nn on est amené à étudier, dans des conditions<br />

cinématiques favorables des réactions plus<br />

complexes telles que n + d-»p + 2n. p + d<br />

-» n + 2p où toutes les particules dan; l'état final<br />

interagissent fortement e qui requiert une analyse<br />

très soignée à la fois théorique et expérimentale.<br />

La violation de l'indépendaneo de charge ne doit<br />

pas surprendre vu la différence de 3,4 % entre<br />

les masses du pion chargé et du pion neutre. Mais<br />

il est difficile d'estimer l'effet de cette différence<br />

sur les forces nucléaires à cause de l'incertitude<br />

sur les couplages pion-nucléon et sur les masses<br />

des autres mésons échangés.<br />

2. l'indépendance de charge<br />

et la symétrie de charge<br />

déduites des énergies<br />

coulombiennes des noyaux<br />

La comparaison entre les masses et les propriétés<br />

spectroscopiques de noyaux miroirs ("N et '*C<br />

ou '"Be et "B par exemple) devrait nous indiquer<br />

si il y a symétrie et indépendance de charge nucléaires.<br />

Mais si le principe de cette méthode est<br />

clair, au niveau du calcul détaillé, un grand nombre<br />

de complications apparaissent : détermination<br />

exacte des distributions de charge, distribution des<br />

neutrons, variation des fonctions d'onde radiales<br />

des nucléons, détermination précise du mélange<br />

de configurations des nucléons de valence etc.<br />

Ces complications ont limité cette approche du<br />

problème et n'ont pas permis d'obtenir de meilleures<br />

estimations que celles obtenues dans l'étude<br />

des systèmes simples.<br />

L'étude des masses d'un multiplet d'isospin qui<br />

suivent la loi :<br />

M (T ,) = a + b T » + c T, !<br />

permet (en calculant la contribution des forces<br />

coulombiennes aux paramètres a, b et c) d'inférer<br />

une violation de 1 % seulement de l'indépendance<br />

104<br />

de charge. Cette estimation néglige cependant une<br />

possible contribution au second ordre de ia partie<br />

vecteur (dans l'espace d'isospin) de la force de<br />

coulomb.<br />

On a enfin cherché a calculer, à partir des distributions<br />

de charge mesurées de *H et de 3<br />

He,<br />

l'énergie coulombienne de ces deux noyaux. Le<br />

reste de la différence de masse de ces deux noyaux<br />

serait alors due à une violation de la symétrie de<br />

charge. Ce reste, de l'ordre de 0.12 MeV est du<br />

même ordre que celui observé dans la « Nolen-<br />

Schiffer anomaly » concernant le* érer;:os coulombiennes<br />

des isotopes du calcium. Mais la question<br />

est encore loin d'être claire.<br />

L'étude des transitions électromagnétiques dans<br />

les noyaux miroir n'a pas encore abouti à des<br />

mesures quantitatives de la violation de la symétrie<br />

de charge. L'ordre de grandeur (2 %) de la<br />

violation de l'Indépendance de charge des forças<br />

nucléaires implique qu'il faut Inclure les effets de<br />

cette violation dans l'esllmatlon du mélange d'états<br />

d'isospin différents en plus des effets causés par<br />

l'interaction coulombienne. Dans les cas où les<br />

deux effets ont été estimés Ils contribuent des parts<br />

à peu près égales.<br />

3. la parité<br />

On ne saurait trop insister sur le rôle de la physique<br />

nucléaire pour vérifier les invariances des interactions<br />

par rapport aux opérations de parité (P)<br />

et de renversement du temps (T). La parité est<br />

conservée à une très haute précision (10-* ou<br />

10 -7<br />

) dans les interactions fortes et électromagné­<br />

tiques tandis qu'elle est violée de façon maximale<br />

(égalité entre ies termes de l'interaction conservant<br />

et renversant la parité) dans les interactions<br />

faibles.<br />

On a pu mettre en évidence ces dernières années<br />

un grand nombre de processus où la parité est<br />

violée au cours d'une interaction nucléaire. Soit on<br />

observe une transition qui serait interdite si la parité<br />

était conservée, telle la désintégration a :<br />

"O (2-, T = 0 & 8.88 MeV)<br />

, !<br />

-+ « + C (0 +<br />

, T = 0, fondamental),<br />

soit encore une corrélation angulaire du type<br />

J.p où J est le moment cinétique et p une impulsion,<br />

telle la capture radiative de neutrons polarisés<br />

:

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!