VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA
VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA
VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
à l'Intérieur du noyau. Il y a peut-être là un autre<br />
moyen de sonder la couronne nucléaire.<br />
7. les transitions<br />
électromagnétiques<br />
Les transitions électromagnétiques nous fournissent<br />
un des moyens les plus sûrs de tester les<br />
fonctions d'onde nucléaires car nous comprenons<br />
bien leur mécanisme qui est dû au couplage des<br />
nucléons au champ électromagnétique. Tout noyau<br />
dans un état initial possède une certaine probabilité<br />
de se désexciter vers un état final plus lié<br />
par une transition électromagnétique, c'est-à-dire<br />
par émission de rayonnements gamma, ou par des<br />
processus moins probables : émission d'électron<br />
de conversion Interne, de paire électron-positron<br />
de conversion interne, ou encore émission de deux<br />
rayonnements gamma. On peut, dana I* cadre de*<br />
modèles nucléaires, ' >>r« des prévisions théoriques<br />
sur lea probability. "•insitlon. La comparaison<br />
de ces prévisions aux probabilités de transition<br />
mesurées expérimentalement permet de Juger<br />
de la validité de ces modèles et d'obtenir des<br />
Informations sur la structure des noyaux. Du point<br />
de vue expérimental, la nouvelle génération dea<br />
détecteurs de rayonnements Y (Qa(Li)) permet de<br />
faire une spectroscopic extrêmement fine (on obtient<br />
aisément une résolution (A E/E) < 1(H),<br />
et on comprendra que l'étude des transitions électromagnétiques<br />
constitue une sonde extrêmement<br />
puissante et précise pour étudier la structure de*<br />
noyaux.<br />
L'étude des transitions électromagnétiques peut<br />
âtre classée de la façon suivante :<br />
• Déterminations de l'énergie d'excitation, du moment<br />
angulaire total, de la parité, du rapport<br />
d'embranchement, du mélange multipolaire.<br />
• Mesures de vie moyenne.<br />
• Mesures des moments magnétiques.<br />
• Etude du rûle de l'isospln (voir chapitre 1B-4).<br />
• Résonances géantes (voir chapitre 1A-2).<br />
Détermination de l'énergie d'excitation, du moment<br />
angulaire, de la parité, du rapport d'embranchement,<br />
de l'ordre muWpolalre et du mélange de<br />
muKlPOlsfHé.<br />
Ces propriétés nucléaires sont, en général, déterminées<br />
par des mesures de corrélations angu<br />
laires Y-Y ou particules-Y. Depuis quelques années,<br />
ces corrélations sont mesurées dans des<br />
geometries particulières, qui permettent de ne peupler<br />
que certains sous-états magnétiques nucléaires<br />
; elles sont, de ce fait, indépendantes de tout<br />
modèle, et sont caractérisées par des structures<br />
souvent très anisotropes conduisant à des déterminations<br />
précises de multipolarité, de spin al de<br />
parité. Notons au passage que ces méthodes de<br />
mesure ont aussi contribué au développement de<br />
systèmes de détection particuliers : détecteurs de<br />
particules annulaires, systèmes de mesure de multi-correlations<br />
Y-Y at particules-Y. Ces informations<br />
peuvent aussi être obtenues en étudiant les processus<br />
électromagnétiques de moindre probabilité,<br />
tels que l'émission d'électrons ou de paires de<br />
conversion Interne.<br />
MwMJf*M OÊ MM MOjpMtfWel<br />
La détermination de l'état Initial et final entre lesquels<br />
se fait une transition électromagnétique<br />
dépend de la probabilité de transition entre ces<br />
deux états. Celle-ci est liée à la vie moyenne x<br />
du niveau initial.<br />
Il exista diverse» méthodes pour mesurer les vies<br />
moyenne* : elle* sont illustrées par la figure 7.<br />
Le* une* consistent en une mesure directe de T,<br />
il s'agit des méthodes suivantes :<br />
— la méthode - micro onde » surtout utilisée<br />
pour mesurer la vie des niveaux de faible excitation<br />
dana les noyaux lourds.<br />
— les méthode* électroniques (techniques des<br />
coïncidences retardée*, mesurant la distribution<br />
de* Intervalles de temps entre la formation d'un<br />
niveau nucléaire et aa déeexcitatlon) ont progressé<br />
ce* dernière* année* avec les techniques d'électronique<br />
rapide : transistor* à effet de champ,<br />
diode* à avalanche, etc. On atteint une précision<br />
de l'ordre de 1 % dana la mesure de vies —<br />
10-» sec.<br />
— la méthode du parcours de recul connaît un<br />
grand succès depuis quelques années. Les vies<br />
moyennes mesurées sont affectées d'erreurs de<br />
l'ordre de 5 à 20 °/o. Un grand effort est actuellement<br />
fait pour réduire ces erreurs, et pour améliorer<br />
cette technique dana le domaine des temps<br />
de vie de l'ordre de 10-" s qui est Intermédiaire<br />
entre la méthode du parcours de recul et l'atténuation<br />
du déplacement Ooppler.<br />
— les temps de vie plus court* |C5x 10- u<br />
seconde) peuvent être mesurés par la méthode<br />
23