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VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA

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Corrélations t quai» nucléons<br />

Que des sous-structures puissent exister au sein<br />

des noyaux a fait l'objet de conjectures dès les<br />

premiers temps de la physique nucléaire. La particule<br />

a, à cause de sa forte énergie de liaison, est<br />

très vite apparue comme une configuration assez<br />

« avantageuse - pour 4 nucléons, la plus probable<br />

des différentes sortes d'agrégats Imaginables (voir<br />

chapitre 1A-4 : Corrélations alpha et modèle des<br />

quartets).<br />

La meilleure façon d'identifier, puis d'étudier de<br />

telles structures consiste à évaluer les probabilités<br />

de transfert d'agrégats d'un noyau a l'autre, de<br />

chercher à extraire ce qui serait l'équivalant du<br />

facteur spectroscopique dans las réactions de<br />

transfert à une particule, et à connaître ainsi la<br />

probabilité d'existence de l'agrégat dan* le noyau<br />

où on l'observe. Le nombre des approcha» expérimentales<br />

possibles eil considérable, et pour<br />

aborder ce champ expérimental nouveau on ne<br />

peut s'en remettre uniquement à la méthode des<br />

coups de sonde.<br />

On dénombre déjà une quinzaine de réactions de<br />

transferts de 4 nucléons ayant fait l'obfet d'.ine<br />

publication. La caractéristique décisive des résultats<br />

obtenus est le caractère fortement sélectif o:s<br />

mécanismes de réaction mis en jeu. Relativement<br />

peu d'états excités des fragmenta résiduels b et<br />

B sont alimentés. Il s'agit d'un résultat important<br />

car il conditionne l'utilité spectroscopique de ces<br />

réactions. Il reste bien sûr è comprendre et calculer<br />

les mécanismes, peut-être divers, responsa­<br />

bles de réactions aussi différentes que CLI. d) et<br />

("O. 1=<br />

C) pour le strlppage et que ('He, 'Be) et<br />

("O, "Ne) dans le cas du rapt.<br />

Corrélations à trois nucléons<br />

Le transfert de trois nucléons n'a pas suscité jusqu'ici<br />

un intérêt comparable, sans doute parce que<br />

des agrégats de type triton ou "He paraissent<br />

moins probables. La réaction (p, a) qui paraît bien<br />

adaptée à ce problème n'a un caractère de rapt<br />

direct que dans des conditions cinématique* assez<br />

restrictives, ce qui a souvent limité son utilité. Des<br />

réactions telles que (*He, *U), ('U. t). ("C, 'Be)<br />

par exemple ont déjà été utilisées pour rechercher<br />

les élaîs à 3 trous ou 3 particules dans les noyaux<br />

légers et le caractère direct de leur mécanisme<br />

a été établi.<br />

Corrélations à plu* grand nombre de nucléons<br />

Pour les transferts d'agrégats plus massits, les résultats<br />

sont plus rares. A l'exception d'une étude<br />

de la réaction (d, T<br />

LI), ils concernent principalement<br />

les transferts d'agrégats qui peuvent être<br />

considérés comme un ensemble de particules a.<br />

Il en est ainsi de la réaction ("N, *Li) et ("O, "Be),<br />

pour laquelle des résultats prometteurs ont été obtenus.<br />

Enfin, dans le bombardement du thorium<br />

232 par un faisceau de **Kr lors de la recherche<br />

d'éléments superlourds, il a été observé que d'importantes<br />

sections efficaces (10 mb) existaient<br />

pour le transfert d'un "C par exemple. Il est possible<br />

que cette observation puisse ouvrir un vaste<br />

champ d'étude.<br />

La mécanisme de la réaction de transfert<br />

L'utilisation t des fins spectroscopique» des trans- |<br />

ferts d'agrégats suppose d'abord une bonne con- i<br />

naissance du mécanisme de la réaction, ensuite la<br />

possibilité de calculer la section efficace de transfart.<br />

Dans les deux cas, beaucoup de travail est<br />

encore nécessaire, On a en particulier beaucoup<br />

étudié les réactions de transfert à un nucléon entre<br />

ions lourds afin de tester l'approximation de<br />

en ondes distordues (chapitre 1B-2).<br />

Pour le mécanisme des réactions où plusieurs nucléons<br />

sont transférés, les informations sont encore<br />

fragmentaires. On a montré que la réaction<br />

fU, t) est plua directe que la réaction (°LI. d) où<br />

les effets d'un mécanisme par noyau composé se<br />

font sentir. On a pu aussi conclure que les réactions<br />

comportant une particule

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