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VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA

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LES GRANDS PROBLÈMES DE LA <strong>PHYSIQUE</strong> NUCLÉAIRE<br />

magnétique contient en outre un terme dépendant<br />

du mouvement orbital du nucléon concerné, en<br />

général négligé, ce qui est une approximation parfois<br />

téméraire. Les décompositions ? d'un noyau<br />

quelque peu éloigné de la vallée de stabilité ont<br />

un Q de réaction élevé et peuvent donc peupler<br />

dans le noyau fils des états ayant une énergie<br />

d'excitation assez grande. La radioactivité P permet<br />

donc d'étudier sélectivement certains états de<br />

spin et parité bien définis dans une région où la<br />

densité de niveaux est élevée. Dans cette région<br />

on en vient a proposer un modèle statistique de<br />

l'intensité de désintégration f>.<br />

Un examen de la littérature existante montre qu'un<br />

grand travail spectroscopique reste i faire dans<br />

ce domaine. Deux difficultés de nature très différente,<br />

tendent à ralentir l'effort nécessaire :<br />

d'abord, la fréquence des erreurs systématiques<br />

expérimentales qui oblige souvent à de nombreuses<br />

et coûteuses vérifications des valeurs publiées;<br />

ensuite l'absence, dans les résultats des<br />

calculs théoriques, du modèle en couches par<br />

exemple, de prédictions sur les valeurs des taux<br />

de transitions f>. Ceux-ci constituent pourtant, au<br />

même titre que les temps de vie Y des niveaux<br />

et leurs moments multipolaires, un test intéressant<br />

et sensible des fonctions d'onde.<br />

Le nombre des publications sur la radioactivité P,<br />

aussi bien théoriques qu'expérimentales, se maintient<br />

depuis une dizaine d'années à un niveau<br />

constant d'environ 80 par an. La place que les<br />

physiciens nucléaires français occupent dans ce<br />

champ de recherches apparaît très Insuffisante. On<br />

doit espérer qu'elle augmentera dans les années à<br />

venir, d'autant plus que la radioactivité f> peut fort<br />

bien jouer un rôle grandissant en spectroscopic<br />

nucléaire. En effet, si l'on admet que l'étude des<br />

noyaux exotiques (chapitre 2A-1) doit fournir une<br />

possibilité d'éiudier la matière nucléaire dans des<br />

conditions très différentes de celles qui ont permis<br />

d'élaborer les modèles qui nous sont familiers,<br />

Il est clair que leur étude spectroscopique; une<br />

fois leur masse et temps de vie établis, se réduira,<br />

poir une longue période, à l'étude de leur décomposition<br />

P. Des résultats importants sont déjà<br />

obtenus dans ce domaine (voir chapitre 2A-1,<br />

noyaux exotiques).<br />

chapitre 1-B<br />

les réactions nucléaires<br />

1. Le noyau composé p 27<br />

2. Le modèle optique et les réactions<br />

directes p 31<br />

3. Transfert d'un ou deux nucléons<br />

et couches profondes<br />

du noyau p 34<br />

4. Résonances isobariques analogues<br />

p 37<br />

5. Réactions nucléaires avec cibles<br />

et faisceaux polarisés .. p 40<br />

La description des mécanismes des réactions nucléaire*<br />

Induites par l'Interaction d'un noyau cible<br />

avec un projectile hadroniqua s'est développée parallèlement<br />

aux modèles nucléaires et è la théorie<br />

microscopique. Jusqu'en 1050 le développement<br />

des modèles a été profondément influencé par la<br />

notion de noyau composé introduite par Bohr. Si<br />

une énergie d'excitation est donnée au noyau, en<br />

raison des forces nucléaires intenses et de courte<br />

portée, elle est rapidement partagée par de nombreux<br />

nucléons. Un état composé intermédiaire se<br />

forme, constitué par la fusion du noyau cible avec<br />

le projectile et pour une durée assez longue pour<br />

que le noyau composé perde la mémoire du processus<br />

qui l'a formé. Ce processus donne lieu aux<br />

résonances tout d'abord observée" dans la diffusion<br />

des neutrons lents.<br />

La formation du noyau composé est très complexe<br />

et elle défie actuellement une description microscopique<br />

fine pour faire appel plutôt à des méthodes<br />

relevant de la statistique.<br />

Par contre le* projectiles hadroniques ayant des<br />

énergies de plusieurs dizaines de MeV ou plus,<br />

servent de sonde à la structure du noyau parce<br />

qu'ils interagissent plus «Implement avec lui. Ils se<br />

propagent dans un potentiel optique absorptif et<br />

peuvent exciter le noyau par une Interaction directe,<br />

soit avec un ou deux nucléons, soft avec un<br />

degré de liberté collectif en déformant le puits de

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