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VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE - IAEA

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les termes du premier ordre dans l'Interaction sont<br />

dominants, permet de juger par comparaison, de<br />

l'importance de cet effet. Ceci explique la grande<br />

utilité de mesurer parallèlement les distributions<br />

d'impulsions dans un même noyau et dans un même<br />

domaine avec des électrons, des photons et des<br />

hadrons.<br />

L'existence de composantes de structure compliquée,<br />

à grand nombre de particules et de trous,<br />

dans la fonction d'onde nucléaire ou d'agrégats i<br />

Plusieurs nucléons, en particulier dans la surface<br />

' icléalre, conduit également à des variations spa-<br />

>'.:les gêné atrices de grandes Impulsions.<br />

Un autre mécanisme, encore à peine exploré, est<br />

constitué par l'existence dans le noyau de composantes<br />

virtuelles où les nucléons existent sous<br />

une forme excitée (résonance» baryoniques). Ce<br />

——— Partleulu indipwidwitM<br />

Correlations à douic corps<br />

— Correlations à treli corps<br />

phénomène sera discuté dans le chap. 2F. Les résonances<br />

baryoniques de masse plus élevée que<br />

la masse du nucléon dans son état fondamental<br />

occupent des états virtuels fortement liés et elles<br />

contribuent par conséquent aux composantes d'impulsions<br />

élevées.<br />

L'acquisition de données expérimentales précises<br />

et nombreuses est certainement nécessaire pour<br />

éclairer tous ces problèmes.<br />

Les moyens d'étude des processus cohérents<br />

Nous passons maintenant brièvement en revue<br />

quelques exemples de processus cohérenis permettant<br />

de mesurer les composantes d'Impulsions élevées<br />

de la fonction d'onde nucléaire.<br />

a. DNknlon élmisjn tt leMullojiw :<br />

A très haute énergie, mais aux petits angles, la diffusion<br />

élastique et inélastique est un processus<br />

très simple n'apportant qu'un renseignement nucléaire<br />

limité. Aux faibles transferts, en effet, la<br />

théorie optique des ondes déformées est suffisante<br />

pourvu qu'on y introduise éventuellement les corrections<br />

nécessaires pour rendre compte des diffusions<br />

multiples successives. Les amplitudes de<br />

diffusions multiples, selon leur ordre, ont des phases<br />

opposées et conduisent à des interférences<br />

destructives dans la distribution angulaire. Les renseignements<br />

extraits dans ces conditions, pour la<br />

diffusion élastique, sont essentiellement un rayon<br />

nucléaire, des paramétres de surface, une distance<br />

moyenne entre nucléons, éventuellement, mais de<br />

façon ambiguë, un rayon de corrélation des interactions<br />

de courte portée entre nucléons et même<br />

une meilleure connaissance des paramètres de<br />

l'interaction nucléon-nucléon. Pour la diffusion inélastique<br />

jusqu'à 2f„ -<br />

' les renseignements sur les<br />

fonctions d'onde même ne sont pas essentiellement<br />

différents de ceux obtenus par des processus<br />

de basse énergie.<br />

Si l'on veut obtenir une Information nouvelle il faut<br />

Figure 3 — Distribution des impulsions de nueffectuer<br />

des expériences a des transferts d'imcléons<br />

dans la couche P3I2 du "C. La pulsion supérieure à 2f„<br />

courbe 'particules Indépendantesdonne<br />

la distribution pour des nucléons<br />

dans un potentiel Wcod-Saxon.<br />

Les courbas en trait plein et hachuré<br />

montrent cette distribution lorsqu'on<br />

a indu les corrélations à courte portée<br />

de deux et de trois corps. On voit nue<br />

les corrélations è courte portée commencent<br />

i dominer au-delà de 2 tm-'.<br />

-<br />

' environ, pour lesquelles<br />

les théories actuelles ne permettent pas de prédire<br />

les distributions angulaires. Ceci est montré sur<br />

la figure 4 qui donne des résultats expérimentaux<br />

de la diffusion inélastique avec des protons de 1<br />

GeV obtenus à Saturne sur une cible de 1=<br />

C. Ces<br />

résultats sont comparés avec un calcul utilisant<br />

des fonctions d'onde microscopiques du modèle en<br />

couche, une amplitude de diffusion nucléon-nucléon<br />

expérimentale, un potentiel optique calculé avec

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