Briefwechsel zwischen Franz Liszt und Carl ... - Walter Cosand

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supplier V. A. R. d"ecrii-e aussitöt que possible ä S. E., pour
l'assurer de nouveau de Tinteret que vons prenez ä l'affaire
en question, et lui eu recommander avec insistance la Solution
desirable, simple et facile, en toute equite.
Voici en quelques mots et tres exactement letat de la
question.
Le divorce de la Princesse W. a ete statue definitivement
ä Petersbourg, en Mars 1860. Le document relatif, signe par
lArcheveque meti-opolitain de lEglise catholique de Russie, est
entre les mains de la Piincesse. II a ete reconnu comme tres
authentique ä Rome et, ainsi que toute la procedure, d'une regu-
larit6 parfaite, sans conteste aucun. Pourtant on differe de
donner ä cet acte, iiTeprocliable de tous points et qui n'a pu
etre accompli que siir lautorisation prealablement eman^e de
Rome meme, — on differe, dis-je, de lui donner force
dexecution.
Sauvez-moi, Monseigneur, — vous le pouvez ! De
quelque
cöte que se trouve lobstacle, vous etes ä meme de lecarter.
Ma gratitude est de trop peu d'utilite pour que je la mentionne
en ce moment; mais le sentiment d avoir fait une bonne
et noble ebose vous sera une recompense digne de vous, et
Dieu qui regne dans les consciences vous benira.
Ne me delaissez donc point. Vous savez que dans cette
Union avec la Princesse git tout Ihonneur et tout le bonheur
auxquels aspire et quespere en ce monde
Votre tres respectueusement devoue et reconnaissant serviteur
19 Aoüt 1860 — Weymar. F. Liszt.
P. S. Je comptais partir ce matin pour Berlin, pour y
voir ma fiUe qui est assez souffrante — mais esperant quel-
ques mots de reponse de V. A, R. j'attendrai ici jusqua Mer-
credi matiu.
Monseigneur,
74.
Je vous rends gräces de la lettre au Cardinal Antonelli
que vous daignez m'envoyer et vous supplie de me conserver
les sentiments qui Tont dict^e. II est de mon strict devoii* de