Briefwechsel zwischen Franz Liszt und Carl ... - Walter Cosand

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tention d'un public dintelligence musicale cultivee. Celui de
Weimar devrait compter poiir tel, en tant que Yotre Altesse
Royale lui accordera . . . ses indications.
En Avril, j'espere entendi'e le Sa7nso7i ä Weimar. M. Lassen
qui connait la partition m'en a fait les meilleurs ^loges, et je
souhaite sincerement que le Baron de Loen n'ait pas ä con-
tredire ces eloges.
149.
Monseigneur,
Le bienveillant telegramme de Yotre Altesse Royale m'est
une precieuse recompense. Depuis plus d'un quart de siecle,
aux diverses fetes de Weimar, mes humbles notations se re-
jcuissaient de servir Vos Altesses Royales; qu'EUes daignent
pardonner si la plume s'est montree malhabile ä fixer, sous les
belles formes de l'art, mes veritables sentiments de gratitude.
Goethe dit:
Können das ist die große Sache,
Damit das Wollen etuas mache.
Mais vouloir et pouvoir ne sont synonymes qu'ä des jonrs
fortunes, trop rares.
Ici, la nouvelle «Academie de Musique» m'impose une dif-
ficile täche. Je m'emploierai ä la remplir selon les genöreuses
intentions de Sa Majeste le Roi de Hongrie, lesquelles se sont
manifestees iterativement avec efiicacite.
Nonobstant la boutade du philosophe des paradoxes pro-
bables, Schopenhauer, qui vilipende le patriotisme comme «la
plus sötte passion ... des sots», je dois m'y devouer corps
et äme, en demeurant Pundonoroso de Yotre Altesse Royale
tres fidelement
le reconnaissant serviteur
23 F^vrier 76 — Budapest. F. Liszt.
150.
Mercredi [26. April 1876, Weimar].
Etes-vous libre apres le Requiem? Pouvez-vous dans le
cas affirmatif m'accorder une heure de conversation immödiate-