Briefwechsel zwischen Franz Liszt und Carl ... - Walter Cosand

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stedt 1). La seule amorce ä laquelle il se prendra ä Weimar,
cest le theätre. II lui Importe que ses drames soient repre-
sentes comme il lentend, et aussi souvent que cela pourra ser-
vil ä sa reputation. Toute gene ou diminution ä cet egard
le blesserait. II n'aspire point ä joindre la particule «de» ä
son nom, mais ambitionne la gloire du poete dramatique. Un
cbangement de position ne lui conviendrait qu'en tant quil lui
offrirait les moyens d'accroitre le nombre et le succes de ses
Oeuvres au theätre.
Votre Altesse Royale jugera s'il est ä propos de revetir
M. Heyse du titre de bibliothecaire. Quand je lui en par-
lais, il netait guere dispose ä preter une oreille complaisante.
Plusieurs de ses amis craignent aussi pour lui les ombrages
par trop discrets d'une bibliotheque aux bords de Ulm. Quoi
qu il en soit, il aura Ihonneur de vous ecrire sous peu, Mon-
seigneur, en vous adressant son nouveau volume. Avant de
s'engager davantage, il serait quasi necessaire que M. H. prit
quelque connaissance de la topographie de Weimar, et je sup-
pose que vous ly inviterez prochainement.
Ma täche est maintenant terminee, car eile se bornait ä
de simples preliminaires.
Le ton chagrine dune lettre de Leipzig me fait deviner
que Votre Altesse Royale aura oublie M. Brendel, de com-
pagnie avec M. Gille. Me permettra-t-EUe de Lui rappeler qu'ä
la date du 8 Octobre, deux oiseaux blancs devaieut voler ä
Leipzig et lena pour se nicber dans la boutonniere de MM.
Brendel et Gille?
Daignez, Monseigneur, minformer bientot du sort de ces
oiseaux de bon augure pour les tres humbles Services que de-
sire de tout cceur rendre ä Votre Altesse Royale
Son tres obeissant et tres devoue serviteur
21 Octobre 67 — Munich. F. Liszt.
Avant le 30 Octobre, je serai de retour ä Saiäa Francesca
Romana.
1) Friedrich v. B. (1819—92), Dichter und Schriftsteller, damals
Theaterintendant in Aleiningen.