Briefwechsel zwischen Franz Liszt und Carl ... - Walter Cosand

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au plaisir de vous ecrire, d'autant plus qu'une affaire que je
vais detailler me met, pour ainsi dire, la plume en main. Nou3
avon3 souvent parle du theäti'e de Weimar en nous demandant
ce qu'il y aurait ä faire poui* le relever et poui* tächer de
rendi-e le present digne du passe. Votre obligeance dont vous
m'avez donne tant de preuves, me permet de croire que vousmeme,
vous ne refuserez ni vos conseils, ni votre aide, si Jamals
le moment d'un changement de direction etait venu. Ce
moment est venu. A ma demande, M. de Spiegel^) a abandonne
son poste d'intendant. Me rappelant votre recomman-
dation, j'ai propose M. de Ziegesar comme remplaQant et il a
ete nomme intendant. II en remplira les fonctions des la fin
de la Saison theätrale, c'est-ä-dire, depuis le V^ de Juillet.
En attendant, nous avons besoin de faii-e bien des arrange-
ments, bien des preparatifs et je viens vous prier de vouloii*
ac edlerer votre retoui* ä Weimar pour aider M. de Ziegesar
de vos lumieres. Je dis accölerer, car partant poui* la Haye
les Premiers jours d'Avril et M. de Ziegesar devant etre du
voyage, ilest absolument n^cessaire que les arrangements
soient pris avant ce terme. Vous comprendrez que les cir-
constances m'obligent ä vous adresser ce desir, bien naturel
du reste, saus doute; Madame la Grande-Duchesse le partage
entierement, comme vous pouvez bien penser. Je ne vous
parle pas de moi, mon eher, puisque vous me connaissez assez
pour croire ä la stabUite de mes sentiments. Je desu'e d'au-
tant plus votre presence que je voudrais que l'on prenne cette
affaii'e tres «au sörieux». De grands Souvenirs me le com-
mandent.
Adieu et au revoir, si Dieu permet. Ce serait coui'onner
vos procedes que de venir apporter la reponse vous-meme.
Votre tres affectionne Charles Alexandi-e.
Monseigneur,
7.
Les deux lettres que V. A. R. m'a fait rhouneui- de m'^crire
dans le courant de l'hiver, me parviennent enfin presqu'en
1) 1828—47 Intendant.