Briefwechsel zwischen Franz Liszt und Carl ... - Walter Cosand
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seulement que le 4 Octobre 1226, Saint Frangois rendit le<br />
dernier soupir, apres s'etre fait chanter encore une fois son<br />
Cantique du Soleil. Xe pourrait-on dire que c'etait le «meÄr<br />
LicJiÜ^ qu'ä sa derniere heure invoquait Ga'the?<br />
Ce grand nom me ramene ä Weimar, et vous voulez bien<br />
me demander quand j'y retournerai? Par malencontre, la<br />
Situation oü je me trouve ne me permet pas de trop pröciser<br />
ä cet egard. Toutefois je me plais ä esperer que dans le<br />
courant de lete prochain je viendrai vous faire une visite de<br />
quelques semaines, pour vous renouveler de vive voix, ä Madame<br />
la Grande-Duchesse et ä vous, Monseigneur, le tres res-<br />
pectueux hommage des constants sentiments avec lesquels j'ai<br />
Ihonneur d'etre de Votre Altesse Royale<br />
le tres fidele et devoue serviteur<br />
Rome, 1" Novembre 1862. F. <strong>Liszt</strong>.<br />
91.<br />
Chäteau de Wartbourg, Novembre 1862.<br />
C'est avec une emotion pleine de Sympathie, mon eher, que<br />
j'ai lu votre lettre du 1*''^ de ce mois. Vous connaissez trop<br />
bien les sentiments d'amitie que je vous porte, pour ne pas<br />
croire que ce que la douleur vous fait dire de si vrai n'ait pas<br />
trouve un echo profond dans mon äme. Je prie le Dieu con-<br />
solateur de relever oü II eprouve. Aussi est-ce avec une vive<br />
et reconnaissante satisfaction que je me suis vu initiö par vous<br />
ä vos travaux et ä vos projets. Je trouve votre idöe de r^unir<br />
dans une meme aspiration les Souvenirs d'Allegri et de Mozart<br />
aussi originale que frappante, et vous vous figurerez aisement<br />
avec quelle joyeuse impatience j'attends la nouveUe Besiegelung<br />
Ihres Geistes. Jignorai T^pisode de la vie de St. Frangois<br />
dont vous me transmettez lemouvant detail et suis frappe en<br />
efiet de cette soif de lumiere qui semblait saisir le grand Saint<br />
mourant comme le grand poete ä sa derniere heure lorsque,<br />
ayant repandu sur les hommes autant de lumiere que Dieu en<br />
avait confie ä ses elus, ils trouverent que toute la lumiere de<br />
la terre ne pouvai+ suffire ä leurs ämes aspirantes. — Vous