Briefwechsel zwischen Franz Liszt und Carl ... - Walter Cosand

Monseigneur,
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17.
Ketenu ä Bückeburg depuis un long mois, par la grave
maladie de Mademoiselle la Princesse M[arie] Wittgenstein],
qui n'est meme pas entree en convalescence definitive ^), je ne
saurais pr^voir pour moi un retour ä Weymar avant les Pre-
miers jours de Döcembre. Permettez-moi donc de confier a
la poste la letti-e ei-apres de M. Schmidt 2), lequel a l'honneur
d'adresser ä Votre Altesse Royale ses remerciments pour la
gracieuse intervention de Monseigneur qui lui a 6t6 si efficace-
ment utile, en lui faisant obtenir le poste de maiti'e de cha-
pelle du thöätre de Wiesbaden. Permettez-moi aussi d'y joindre
l'expression renouvel^e de ma vive reconnaissance pour cette
nouvelle bonte de V. A. R. ä mon ^gard, qu'elle a daignö
ajouter ä tant d'autres.
Ma tres longue lettre relative ä la Gcethe- Stiftung , expe-
diöe de Hamburg depuis plus d'un mois, aurait-elle eu le
mauvais sort de ne pas parvenir ä Monseigneur? Je m'en
consolerais ais^ment en demandant toutefois ä V. A. R. la per-
mission de lui en adresser copie.
Les fautes d'impression qui se sont glissöes dans mon
article sur les fetes de Goethe (inser^ le 25 Septembre dans
le Journal des Dehats) m'ont fort conti'ari6. Le «Pfere» An-
toine Radziwill au lieu de «Prince» est passablement ridicule,
et le mot «impassible» denature par celui d'«impossible» n'a
pas laisse que de troubler mon impassibilite, plus ou moins
impossible. Tel qu'il est, je me plais ä espörer que V. A. R.
aura accueilli ce feuilleton avec quelque indalgence, en faveur
de mes bonnes intentions lesquelles ne sauraient etre sus-
pect^es.
J'ai Ihonneur d'etre, Monseigneur,
Votre trfes humble et reconnaissant serviteur
Bückeburg, 24 Octobre 1849. ^- ^^^^*-
1) Auf der Rückreise von Helgoland erkrankte sie am Typhus.
2) Gustav S. (1816—82;, Dirigent und Opernkomponist.