197 Raoul Verlet « Orphée et Cerbère» Bronze double patine figurant Orphée debout, levant les bras, sur un sol rocailleux, <strong>en</strong>jambant Cerbère et sa luth. Socle <strong>en</strong> marbre vert. Lion à trois têtes F. Barbedi<strong>en</strong>ne sur la terrasse et cachet Haut : 68 cm 3 000/4 000 € Dans la mythologie grecque, Cerbère est le chi<strong>en</strong> gardant l'<strong>en</strong>trée des Enfers. Orphée, fils du roi de Thrace Oeagre et de la muse Calliope, un est héros de la mythologie grecque. Lors de son mariage, sa femme Eurydice fut mordue par une vipère Elle mourut et desc<strong>en</strong>dit au royaume des Enfers. Orphée put, après avoir <strong>en</strong>dormi de sa musique <strong>en</strong>chanteresse Cerbère, le monstrueux chi<strong>en</strong> à trois têtes qui <strong>en</strong> gardait l'<strong>en</strong>trée, et les terribles Euménides, approcher le dieu Hadès. Il parvint, grâce à sa musique, à le faire fléchir, et celui-ci le laissa repartir avec sa bi<strong>en</strong>-aimée à la condition qu'elle le suive et qu'il ne se retourne ni ne lui parle tant qu'ils ne serai<strong>en</strong>t pas rev<strong>en</strong>us tous deux dans le monde des vivants. Alors qu'Orphée s'apprêtait à sortir des Enfers, il ne put résister à la t<strong>en</strong>tation de contempler sa bi<strong>en</strong>-aimée, et Eurydice disparut définitivem<strong>en</strong>t. Second grand prix de Rome et prix du Salon de 1887 pour la Douleur d'Orphée, il obti<strong>en</strong>t la médaille d'honneur au Salon de 1900. Il vit à Louviers (vers 1895-1910) et est présid<strong>en</strong>t de la Société des Amis des Arts de l'Eure1. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Elu membre de l'Académie des beaux-arts <strong>en</strong> 1910. 197 198 Attribué à DIEHL Charles-Guillaume (1811-1885) Meuble d’<strong>en</strong>tre deux à hauteur d’appui de style néo-grec. De forme trapézoïdale <strong>en</strong> ébène et poirier teinté. Vers 1860 Haut : 118 cm - Larg : 118 cm - Prof : 47 cm 25 000/30 000 € Ce meuble est à rapprocher d’un cabinet à deux vantaux <strong>en</strong> ébène et bois noirci de forme similaire et prés<strong>en</strong>tant un décor de bronzes id<strong>en</strong>tiques, prés<strong>en</strong>té chez Christie’s à Londres, v<strong>en</strong>te du 1 er novembre 2001, lot 282, <strong>page</strong>s 218-219. Bibliographie : Catalogue d’exposition, The illustrated catalogue of the Universal Exhibition of 1867 published with the Art Journal, Virtue and Co, 1867, Londres. Catalogue d’exposition, L’Art <strong>en</strong> France sous le Second Empire, Grand Palais, Paris, mai-août 1979, p.55, 133-134. Ledoux-Lebard D., Le Mobilier Français du XIX e Siècle. Dictionnaire des ébénistes et des m<strong>en</strong>uisiers, Paris, 1984, p.165-167. Meyer J., Great Exhibitions London-New York- Paris-Philadelphia 1851-1900, Antique Collectors Club, 1988. Rodriguez R., Le Japonisme. Le goût de l’exotisme au XIX e siècle, cat. d’exposition, sept. - oct. 1998, Paris, 1998. Ramon P., Chefs-d’œuvre des marqueteurs, tome 2, édition H. Vial. Guy Kalfon, Diehl, confér<strong>en</strong>ces, 2002. 64
198 65