07.11.2014 Views

Télécharger cette publication - Association des Maires du Nord

Télécharger cette publication - Association des Maires du Nord

Télécharger cette publication - Association des Maires du Nord

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

118<br />

le tribunal administratif s’est fondé sur la violation de l’article R. 111-4 <strong>du</strong><br />

Code de l’urbanisme. »<br />

Les édifices non urbains<br />

Généralement, les règlements d’urbanisme interdisent, avec <strong>des</strong><br />

exceptions très limitées, de construire dans <strong>des</strong> zones non urbaines,<br />

qu’elles soient agricoles ou montagnar<strong>des</strong>.<br />

Dans les communes dépourvues de POS ou PLU, la règle dite de<br />

constructibilité limitée s’inscrit dans <strong>cette</strong> même optique (cf. Code de<br />

l’urbanisme, article L. 111-1-2).<br />

La dérogation prévue par la règle de constructibilité limitée et par<br />

de nombreux POS/PLU pour les équipements collectifs pourraient jouer<br />

en cas de constructions <strong>des</strong>tinées au culte public.<br />

Toutefois, il est très généralement impossible, sur les propriétés<br />

privées, de construire <strong>des</strong> chapelles ou d’ériger <strong>des</strong> croix comparables à<br />

celles <strong>du</strong> paysage traditionnel. D’ailleurs, <strong>des</strong> cas existent de poursuites<br />

pénales et de lour<strong>des</strong> condamnations pour construction de croix, de<br />

statues… contraires au droit de l’urbanisme.<br />

Ainsi, notamment dans l’affaire dite <strong>du</strong> Mandarom, la Cour de cassation<br />

a confirmé la décision ren<strong>du</strong>e par la cour d’appel d’Aix-en-Provence<br />

le 15 juin 1999 qui a déclaré X coupable de construction sans permis,<br />

a ordonné la démolition de la statue <strong>du</strong> messie cosmoplanétaire à la<br />

charge de l’intéressé et l’a condamné à payer à la commune de Castellane<br />

la somme de 1 franc à titre de dommages-intérêts ainsi qu’à indemniser<br />

diverses victimes (cf. Cass. crim. 19 sept. 2000, n o 99-85377).<br />

Les règles de sécurité<br />

L’ouverture d’un établissement recevant <strong>du</strong> public suppose une autorisation<br />

distincte <strong>du</strong> permis de construire (cf. CCH, article L. 111-8-3).<br />

En l’absence d’autorisation, si le lieu est dangereux, le maire peut<br />

fermer le lieu de culte ouvert au public ; cependant, l’autorité ne peut pas<br />

interdire les réunions privées.<br />

Ainsi, en 1982, le Conseil d’État a jugé que le dispositif juridique alors<br />

en vigueur était applicable à tous locaux dans lesquels <strong>des</strong> personnes<br />

sont admises librement ou dans lesquels sont tenues <strong>des</strong> réunions ouvertes<br />

à tout venant ou sur invitation. Il a précisé que la seule circonstance<br />

que les personnes admises dans les locaux d’un ancien hôtel auraient<br />

toutes la qualité de membre d’une association ne faisait pas obstacle à

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!