Rapport d'activité - WWW Ircam

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTSERVICES LOGISTIQUESRAPPORT DÉTAILLÉ• lorsqu’il veut ouvrir une session sur son poste de travail, l’utilisateur s’authentifie non plus àpartir d’informations locales à sa machine comme par le passé, mais à partir du serveurOpen Directory d’Apple, qui intègre des réplicats de l’annuaire LDAP principal de l’Ircam ;• d’autre part, l’ensemble de ses données et de ses fichiers, par exemple les boîtes aux lettreset adresses de courrier électroniques dont il a besoin, qui sous Unix sont situées dans le"dossier maison" (home directory), sont maintenant stockées de manière "transparente" surles serveurs et non plus sur les disques locaux.La généralisation de l’authentification ainsi que de l’hébergement des fichiers utilisateurs surdes serveurs a été rendue possible pour deux raisons. Il fallait d’abord que la fiabilité et laperformance du réseau interne ainsi que celle des serveurs de fichiers soient supérieures àcelle des machines locales, de façon à ce que l’utilisateur ne perçoive pas de baisse de qualitéde service.Beaucoup de personnes ont encore l’idée reçue que l’accès à un disque local est bien plusrapide que celui vers un serveur de fichiers. Il n’en est rien. Le réseau interne de l’Ircam amontré une très forte disponibilité et une performance telles que la plupart du temps, on oublieson existence. On remarquera au passage que ceci a été réalisé sans la mise en œuvre de lamoindre redondance pour les équipements actifs, car elle n’était pas nécessaire dans notrecontexte, et aurait entraîné des coûts démesurés par rapport aux objectifs.D’autre part, les disques locaux des simples machines ont des performances en général bieninférieures à celles des disques utilisés dans les serveurs. Les serveurs de fichiers de l’Ircamsont connectés, via des liaisons Fiber Channel à 2 Gbit/s, à des baies RAID équipées de disquesSATA de grande capacité (400 Go) ayant de grandes vitesses de rotation, offrant ainsi descapacités de plusieurs tera octets avec des débits conséquents, grâce aux très bonscontrôleurs RAID et à leurs gros caches.C’est l’acquisition, puis la mise en service en 2004 de ces gros serveurs de fichiers qui nous apermis en 2005, après en avoir vérifié l’accessibilité et mesuré leur qualité de service, degénéraliser leur utilisation pour les fichiers des utilisateurs.1.9.1.1.2. Installation automatique de Mac OS X et de LinuxL’installation automatique sur les machines du système d’exploitation ainsi que des logicielscourants a encore été étendue. Elle complète d’ailleurs naturellement l’hébergement descomptes utilisateurs sur les serveurs, car elle donne des machines identiques les unes auxautres.Les avantages des installations automatiques par le réseau ne sont plus à démontrer.L’économie de travail n’est pas la seule raison qui pousse à leur mise en place. Une des raisonsqui nous intéresse principalement est l’homogénéité des machines obtenues. Quelle que soit lapersonne qui a effectué cette tâche, l’état du système et des applications sur machine obtenueest totalement identique.Sous Linux, les différents composants du système sont disponibles sous forme de trèsnombreux "paquets" (packages). Cela va permettre de réaliser pour chaque machine un "profil"qui va dépendre des paramètres que l’on a configurés dans notre base de données (annuaireLDAP), suivant l’utilisation qui est souhaitée pour la machine. Celle-ci va de la station duchercheur avec des logiciels scientifiques au serveur hébergeant des services spécifiques.L’installation (entièrement automatique — dès la sortie du matériel de son emballage —)s’exécute en plusieurs phases, qui comportent en autres : le partitionnement du disque,l’installation des paquets systèmes sélectionnés, puis des logiciels ajoutés, leur configurationet des actions complémentaires comme la restauration de données qui étaient présentes surune machine ayant précédé la nouvelle.146 IRCAMRAPPORT D'ACTIVITÉ 2005