Preuve du corollaire A.6.1. Notons T l’ensemble des réunions finies des intervalles de R. Alors, T est une algèbre sur Ω. FixonsT ∈ T . Alors, il existe (J n ) n∈Nune famille d’intervalles deux à deux disjoints tels queT = ⋃ n∈NJ n .Alors, en utilisant la σ-additivité de µ <strong>et</strong> de ν <strong>et</strong> le fait que µ <strong>et</strong> ν coïncident sur l’ensemble desintervalles, nous avons :µ(T) = ∑ µ(J n ) = ∑ n ) = ν(T).n∈N n∈Nν(JPar suite, µ <strong>et</strong> ν coïncident sur l’algèbre des parties T <strong>et</strong> donc sur B(R) = σ(T ) d’après la propositionA.5.2. Supposons les hypothèses de l’assertion 2. vérifiées. Nous pouvons alors montrer que ν <strong>et</strong> µcoïncident sur l’ensemble des intervalles (utiliser µ(A c ) = µ(Ω) − µ(A), ν(A c ) = ν(Ω) − ν(A)<strong>et</strong> la continuité monotone de µ <strong>et</strong> ν).96
Annexe BIntégrales dépendant d’un paramètreC<strong>et</strong>te annexe présente une application des théorèmes de convergence à l’étude de fonctions définies par uneintégrale. Dans ce paragraphe, (Ω, A, µ) est un espace mesuré compl<strong>et</strong>.Une application immédiate du théorème de convergence dominée est la suivante.Proposition B.1Soient (E,d) un espace métrique, f : (E × Ω) → R (ou C), a ∈ E <strong>et</strong> g : Ω → R + . Supposons que(i) pour tout x ∈ E, ω ↦→ f(x,ω) est mesurable,(ii) g est µ-intégrable,(iii) pour tout x ∈ E, |f(x,ω)| g(ω) µ-presque partout,(iv) <strong>et</strong> que pour µ-presque tout ω ∈ Ω, l’application x ↦→ f(x,ω) est continue en a ∈ E.∫Alors la fonction x ↦→Ωf(x,ω)dµ(ω) est définie sur E <strong>et</strong> est continue en a.Preuve de la proposition B.1. D’après le théorème de convergence dominée, pour tout x ∈ E∫F(x) = f(x,ω)dµ(ω)est bien défini.Soit (a n ) n∈N une suite de points de E convergeant vers a. PosonsΩ∀n ∈ N, ∀ω ∈ Ω, f n (ω) = f(a n ,ω).Vu les hypothèses, nous pouvons appliquer le théorème de convergence dominée à la suite (f n ) n∈N, cequi nous montre que∫∫lim F(a n) = lim f(a n ,ω)dµ(ω) = f(a,ω)dµ(ω).n→+∞ n→+∞ΩΩCeci étant vrai pour toute suite (a n ) n∈Nconvergeant vers a dans E <strong>et</strong> E étant un métrique, la fonctionF est continue en a.Remarque B.1 L’énoncé de la proposition peut être ≪ localisé ≫. En eff<strong>et</strong>, il suffit que les propriétés (iii) <strong>et</strong>(iv) soient réalisées dans un voisinage de a.97
- Page 1:
Année 2009-2010Intégration et Pro
- Page 6 and 7:
Remarque 1.1 En probabilités, un e
- Page 8 and 9:
Remarque 1.3 Une tribu étant stabl
- Page 10 and 11:
Exemple 1.4 Soient (Ω, A) un espac
- Page 12 and 13:
Preuve de la proposition 1.15. Éta
- Page 14 and 15:
Donnons à présent la mesure d’u
- Page 16 and 17:
1.3.2 Un exemple : les fonctions é
- Page 18 and 19:
Preuve de la proposition 1.29.• S
- Page 20 and 21:
Remarque 1.21 Soit (Ω, A,µ) un es
- Page 22 and 23:
1. Montrons que µ est bien défini
- Page 24 and 25:
• Supposons I fini. Nous pouvons
- Page 26 and 27:
D’après (i), (ii), (iii) et (iv)
- Page 28 and 29:
Exemple 2.1∫1. Supposons que µ =
- Page 30 and 31:
Nous pouvons donc considérer une s
- Page 32 and 33:
2.1.3 Intégrale d’une fonction d
- Page 34 and 35:
2.2 Propriétés générales de l
- Page 36 and 37:
Nous pouvons énoncer une propriét
- Page 38 and 39:
• Étant donné que pour tout n
- Page 40 and 41:
Alors, A ∈ A et A c ∈ A car les
- Page 42 and 43:
Nous pouvons prolonger F i en une f
- Page 44 and 45:
Proposition 2.27 (Riemann-intégrab
- Page 46 and 47:
2.5.3 L’essentiel de la section 2
- Page 48 and 49: • Fixons n ∈ N. Notons que par
- Page 51 and 52: Chapitre 3Loi d’une variable alé
- Page 53 and 54: 3.2 Mesure image et loi d’une var
- Page 55 and 56: De plus, (ϕ n ◦ X) n∈N est une
- Page 57 and 58: 2. Par ailleurs, pour tous réels a
- Page 59 and 60: Preuve de la proposition 3.13. Nous
- Page 61 and 62: ••2. Soit F : R → R une fonct
- Page 63 and 64: 3.4 Variables aléatoires et lois a
- Page 65 and 66: La fonction borélienne f étant po
- Page 67 and 68: 3.4.3 Changement de variablesNous n
- Page 69 and 70: Proposition 3.33 (Fonction de répa
- Page 71 and 72: Proposition 3.38Soient X une variab
- Page 73 and 74: Nous commençons par étudier le ca
- Page 75 and 76: Chapitre 4Espaces L p et L pDans ce
- Page 77 and 78: Définition 4.3 (Espace L ∞ (Ω,
- Page 79 and 80: Terminons cette section en remarqua
- Page 81 and 82: Dans le cas où µ est une mesure b
- Page 83 and 84: Par suite,‖f + g‖ p p (‖f‖
- Page 85 and 86: Cette propriété est une conséque
- Page 87 and 88: 4.3 Espaces L p et L p sur un espac
- Page 89 and 90: 4.3.2 InégalitésCommençons par r
- Page 91 and 92: 4.4 Annexes4.4.1 Annexe : Preuve du
- Page 93 and 94: Étudions à présent les moments d
- Page 95 and 96: Annexe AClasses monotonesDe nombreu
- Page 97: Ce théorème permet de montrer que
- Page 101 and 102: Loi de la v.a. X P X Espérance Var
- Page 103: Bibliographie[1] Barbe, P. et Ledou